vendredi 1 mai 2009

Chanson : L'olivier - Gan Lan Shu

Ne demandez pas d'où je viens
Mon pays est loin, très loin
Pourquoi ai-je vagabondé jusqu'à présent ?
J’ai erré au loin, erré

Pour les petits oiseaux qui voltigent dans le ciel 
Pour les cours d'eau qui serpentent dans la montagne
Pour les vastes prairies
J’ai erré au loin, erré

Encore et encore
Pour les oliviers que j’ai vus dans mon rêve
Les oliviers
Ne demandez pas d'où je viens
Mon pays est loin

Pourquoi ai-je vagabondé jusqu'à présent ?
Pourquoi ai-je vagabondé au loin ?
Pour les oliviers que j’ai vus dans mon rêve

Ne demandez pas d'où je viens
Mon pays est loin, très loin
Pourquoi ai-je vagabondé jusqu'à présent ?
J’ai erré au loin, erré

 橄榄树 齐豫 L'olivier - qíYù

不要问我从哪里来bùyào wènwǒ cóng nǎli lái
我的故乡在远方wǒde gùxiāng zài yuǎnfāng
为什么流浪wèishénme liúlàng
流浪远方liúlàng yuǎnfāng
流浪liúlàng

为了天空飞翔的小鸟wèile tiānkōng fēixiáng de xiǎoniǎo
为了山间轻流的小溪wèile shānjiān qīngliú de xiǎoxī
为了宽阔的草原wèile kuānkuò de cǎoyuán
流浪远方liúlàng yuǎnfāng
流浪liúlàng

还有还有hǎiyǒu hǎiyǒu
为了梦中的橄榄树wèile mèngzhōng de gǎnlǎnshù
橄榄树gǎnlǎnshù
不要问我从哪里来bùyào wènwǒ cóng nǎli lái
我的故乡在远方wǒde gùxiāng zài yuǎnfāng

为什么流浪wèishènme liúlàng
为什么流浪远方wèishènme liúlàng yuǎnfāng
为了我梦中的橄榄树wèile wǒmèngzhōng de gǎnlǎnshù
为了我梦中的橄榄树wèile wǒmèngzhōng de gǎnlǎnshù

VOCABULAIRE :
故乡       gùxiāng      ville ou région d'origine
流浪       liúlàng      vagabonder
飞翔       fēixiáng     planer
小溪       xiǎoxī       cours d'eau
宽阔       kuānkuò      large / vaste
草原       cǎoyuán      prairie
橄榄树     gǎnlǎnshù     olivier


SAN Mao est la romancière chinoise qui a écrit cette chanson sur une mélodie de LI Qinxiang. Elle a grandi à Taiwan, mais l'a quitté pour suivre son mari en Europe. Son inspiration pour cette chanson lui est venue par à un voyage au Sahara où elle s'est senti plus libre que jamais.

Comme décrit dans la chanson San Mao parcourait le monde entier à la recherche de sa propre maison. Dans la Chine des années soixante l’olivier était pratiquement inconnu. C’est donc le symbole de l’aventure, du voyage, de la liberté, des civilisations lointaines.Avec son mari espagnol, elle alla dans le Sahara.
San Mao a popularisé en Chine de nombreuses œuvres étrangères : « autant en emporte le vent », « le comte de Monte Christo ». Mais son roman préféré était « Le Rêve dans le Pavillon Rouge ». On raconte qu’a l’école, elle cachait le roman sous sa jupe et chaque fois que le maître écrivait au tableau elle en profitait pour lire quelques lignes.

San Mao a écrit de nombreux journaux de voyage où elle relate ses aventures.
* Sahala de gushi (Chroniques du Sahara)
* Daocao ren shouji (Mémoires d'un épouvantail)
* Kuqi de luotuo (Les Lamentations du chameau)
* Elle a traduit de l'espagnol Les Aventures de Mafalda de Quino

Malheureusement ces œuvres ne sont pas traduites en France.

Son pseudonyme « San mao », « trois cheveux» vient de l’histoire d’un jeune enfant des rues de Shanghai côtoie la misère et la faim. Sans famille et face à une société immorale, San Mao est tour à tour exploité, humilié, puis vendu à d’autres. Mais notre jeune compagnon gardera son honnêteté et son regard d’enfant… San Mao le vagabond comme notre romancière qui vagabondera de part le monde.




Weiyi
Jean Louis

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo à tous les 2 pour le choix de ce poème, sa traduction et le commentaire, c'est vraiment très réussi et la musique est - elle aussi - superbe.

Anonyme a dit…

Coucou!

C'est une très belle chanson chinoise; j'en suis fier :=)
Une autre belle chanson française à recommander aux amis:"Si seulement je pouvais lui manquer"
Bon week-end à tous!


---Flot d'Olivier

Anonyme a dit…

Merci pour ce poème.
Je connaissais l'Olivier comme symbole de paix et de fidélité.

Je suis heureux qu'une romancière chinoise enrichisse sa symbolique avec l'aventure, le voyage et la liberté.

Cela me va droit au coeur, foi d'Olivier !

étudiante a dit…

Vous n'avez pas traduit la dernière phrase qui est de loin la plus importante car elle donne le mot de la fin. Pourquoi vagabonder si loin ? "Pour les oliviers de mon rêve ".

Excusé moi mais j'ai relevé une erreur : ce n'est pas "les ruisseau qui serpente dans la montagne (chu)" mais " Le petit ruisseau coulant/serpentant
au milieu de la forêt (lin)" (caractère different).
Après il y a aussi "Les vastes plaines" dont la traduction se rapproche plus de "Les champs vert".
Sinon j'ai adoré votre article qui est bien fait.