dimanche 31 mars 2013

Anne nous écrit du bout du monde



Pour les fidèles lecteurs du blog, Anne écrit du bout du monde dès qu'elle aura récupéré son ordi...

jeudi 28 mars 2013

Un concert de Zhang Haiou à Cassis



Le samedi 6 avril 2013

A 20 H 30

Aura lieu à Cassis, dans le cadre du Festival des Rencontres Musicales, un récital de piano d’un « soliste chinois de grand talent » : HAIOU ZHANG. Cet artiste a déjà été invité par les festivals internationaux les plus prestigieux et a enregistré deux CD consacrés à Beethoven et Liszt.

Prix : 25 € ou 20 € (l’info n’est pas très claire).

Le lieu : Oustaou Calendal à CASSIS.


Information communiquée par Claude.
Un grand merci à elle,
Jean-Louis

dimanche 24 mars 2013

Les Carrières de Lumières







Ce dimanche, l’objectif de notre sortie était de visiter les Carrières de Lumières qui nous présentent, cette année, un spectacle nous offrant de voyager en Méditerranée avec plus d’une quinzaine de peintres, parmi lesquels on relève les noms de Monet, Renoir, Chagall.

Un mot d’abord sur le lieu qui est grandiose selon l’expression de Jean Cocteau. Il possède la majesté des temples égyptiens. Sitôt l’entrée franchie, on est enveloppé par les peintures projetées sur les murs, au plafond, à nos pieds. Le spectacle comprend sept séquences : un prologue composé des marines de Joseph Vernet qui nous restitue la vie du port de Marseille au XVIIIème siècle, l’impressionnisme avec Claude Monet et Auguste Renoir, les lumières de la Méditerranée qui nous présente les pointillistes Paul Signac et Henri Edmond Cross, Les Fauves avec Charles Camoin, André Derain, Maurice de Vlaminck, Othon Friesz, Henri Manguin, Albert Marquet, Louis Valtat et bien sûr Matisse. Viennent ensuite les séquences consacrées à Dufy, à Bonnard et à Chagall.

Curieusement, il me semble que ce spectacle rejoint, par des techniques, bien sûr, complètement différentes l’objectif de la peinture chinoise qui est de restituer le mouvement de la vie, de nous inviter à cheminer à travers les paysages des rouleaux horizontaux. Ici aussi la peinture devient vivante : les couples se mettent à danser, les trains à circuler, les bateaux à naviguer. Ici aussi nous cheminons à travers la peinture contemplant les tableaux sous les différents angles offerts par les murs des carrières. Ici aussi nous sommes invités à pénétrer dans la peinture, à faire partie de la peinture. Voyez sur une des photos cet enfant qui écarte les bras. Son ombre est projetée sur la peinture. Elle semble faire partie de la peinture. Notre parcours est accompagné de musique illustrant l’adage ut pictura musica : La musique est peinture, la peinture est musique.

Après ce spectacle magnifique nous sommes invités à visiter une autre partie des carrières à l’air libre et à regarder des extraits du Testament d’Orphée de Jean Cocteau où l’on revoit les amis du poète : Picasso, Yul Brynner, Jean Marais et semble t-il Charles Aznavour. « Ne cherchez pas à comprendre !» nous dit Jean Cocteau. On peut pourtant retenir de ce petit film que les poètes ne meurent jamais et cette phrase de Picasso : « il faut longtemps pour devenir jeune » qui rejoint une autre phrase de l’artiste « j’ai su très rapidement dessiner comme Raphaël, il m’a fallu très longtemps pour dessiner comme un enfant ».

Mais voici l’heure du pique-nique et il pleut toujours. Mais qu’à cela ne tienne, nous déjeunons sous la pluie dans la joie et la bonne humeur. Je vais vous faire une confidence : je n’aurais pas donné un repas à Baumanières contre ce pique-nique et pourtant j’aime le confort !
Après ce déjeuner arrosé nous partons visiter les Baux. Et comme toute chose a son bon côté la pluie fait qu’il n’y a pas grand monde dans les ruelles du village. Nous nous arrêtons dans une maison du XVème siècle où se tient une galerie de peinture. Une dame très sympathique nous fait les honneurs de la galerie et nous parle du village. Il n’y a plus qu’une vingtaine de personnes en résidence permanente. Elle habite au-dessus de la galerie. Et le soir, quand les touristes sont partis, les lampadaires s’allument, les pavés se mettent à trembler à leur lumière vacillante et les belles dames du temps jadis reprennent possession des rues du village.

Nous visitons la petite église ornée de vitraux magnifiques. Devant une statue de Saint Joseph, Lida m’interroge sur la conception de Jésus. Saint Joseph est-il le père de Jésus ? J’ai un peu de mal à lui expliquer le dogme de l’immaculée conception. Nous pénétrons ensuite dans la chapelle des Pénitents blancs ornée des fresques d’Yves Brayer.

Mais il est temps de retourner aux voitures. D’un commun accord nous décidons d’aller boire un chocolat chaud à Mouries. Nous voici au café du commerce. Le sympathique patron est ébahi de voir autant de Chinois. « Quel courage : venir étudier de si loin !». Il se dégage des groupes de Chinafi une atmosphère qui pousse les gens à nous parler. Et puis nous nous mettons à jouer à un jeu que j’ai découvert un soir d’été au bord du lac de Serre-Ponçon. Il s’agit de découvrir qui a tué qui. Le jeu est animé avec autorité par Lida. Les participants sont passionnés. Peut-être suis-je en train de devenir jeune selon le mot de Picasso. Pour un peu nous ne partions plus et je crois que nous y serions encore si la route du retour n’avait pas été aussi longue.

Nous nous séparons sur le parking nous promettant de nous revoir bientôt. C’est vrai, il a plu toute la journée. Le temps était gris et maussade. A peine si nous apercevions les Alpilles cachées dans les nuages. Pourtant nous avons su mettre en pratique cette belle phrase de Chagall : "Si toute la vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir". Et nous rentrons, le moral gonflé à bloc par cette belle journée, au son de la musique de Purcell dont jamais les paroles n’étaient si bien tombées :

To celebrate, to celebrate the glory of this day.

Jean-Louis

PS Le second diaporama est de Chantal. Un grand merci à elle.
Le troisième magnifique diaporama est de notre cher Président, Jean-Mi, bien sûr

mercredi 20 mars 2013

Capoeira, berimbaus, bolo tem a cenoura ou la rencontre de l’Extrême Orient et de l’Extrême Occident



Vous vous en souvenez peut-être, j’ai indiqué dans un précédant article que notre chorale croisait, en partant, les membres d’un groupe de capoeiristes. Il y a quinze jours, leur Maître est venu nous présenter l’instrument de musique qu’ils utilisent : le berimbau. Il s’agit d’un arc tendu par une corde de métal, dont le son est produit par une baguette frappant la corde. Le son est amplifié par un résonateur proche du ventre. Et il nous a invités à participer à une présentation de capoeira. Notre chorale, avide d’échanges culturels, ne pouvait qu’accepter avec enthousiasme cette proposition.

Pour nous mettre dans l’ambiance, Nicole avait préparé, ce mardi, un bolo tem a cenoura c'est-à-dire un gâteau brésilien à la carotte et au chocolat fort délicieux et fort moelleux qui a convaincu ceux qui étaient au départ sceptiques. Peut-être voudra t-elle nous en donner la recette ?
Le premier capoeiriste à arriver est une veille connaissance, notre ami Anicet. Le monde est petit. Mais bientôt les voilà tous. Ils nous invitent à les rejoindre dans leur salle. Ils forment un cercle que l’on appelle une roda, une ronde, au centre duquel vont s’affronter deux lutteurs. Trois musiciens (deux berimbaus et un tambourin), jouant et chantant, donnent le rythme. C’est très acrobatique. Les jambes volent par-dessus les têtes. Les roulades succèdent aux poiriers. Mais aucune violence, aucune agressivité. Au contraire une démonstration d'art, une grande chaleur et une énergie (axé) qui se communiquent aux spectateurs. Le Maître nous invite à reprendre leur mélopée en chœur. Notre chorale chante et frappe des mains. J’ai pris quelques petites vidéos. Je vais essayer, plus tard, de les importer sur le blog. Elles montreront mieux que de longues phrases l’ambiance qui régnait, ce mardi, au tempo. A l’issue de cette démonstration les capoeiristes nous initient, fort gentiment, au maniement de leurs instruments et à leur art.

Moult obrigado à ce groupe si sympathique pour cette belle soirée qui nous a permis, pour employer un terme un peu galvaudé, mais qui prend ici tout son sens, de nous ressourcer.

Pour terminer, qu’il me soit permis, en ce premier jour du printemps, de formuler un vœu. Cette année la fête de la musique revêtira à Marseille une solennité particulière dans le cadre de MP 2013. Pour donner tout son lustre à cette manifestation, notre chorale, qui n’a peur de rien, envisage d’y participer. Alors pourquoi pas avec ce groupe de capoeira ?

Ami lecteur note d’ores et déjà cette date sur ton agenda. Il faudra venir nous encourager.

Jean-Louis

mercredi 13 mars 2013

La fête du Dragon Printanier




Aujourd’hui nous sommes le deuxième jour du deuxième mois lunaire. Aujourd’hui le Dragon relève la tête. C’est la fête du Dragon printanier (Chun long jie)

Quelle est l’origine de cette fête ?

Il y a bien longtemps une terrible sécheresse sévissait dans la région du fleuve Jaune. Les hommes guettaient les nuages dans le ciel. Mais celui-ci restait d’un bleu désespérant.

Un jeune couple (lui se nommait Qiangwa, elle Longhua) qui vivait dans un petit village décida d’aller voir un vieux moine retiré dans la montagne. Le vieillard leur révéla que pour faire tomber la pluie ils devraient se soumettre à de nombreuses épreuves et trouver le temple de la pluie. Ils se mirent en route. Ils plongèrent au fond du lac du Dragon d’Or. Ils escaladèrent des montagnes escarpées. Au prix de mille difficultés, ils arrivèrent à un petit temple niché dans la montagne. A l'intérieur se trouvait une petite salle toute ronde. Des lotus entouraient une fontaine sur laquelle se tenait une déesse. De sa main gauche tombaient des rayons de pierres précieuses faisant des jeux de lumière et figurant la pluie. De sa main droite, elle montrait un bâton sous lequel on pouvait déchiffrer une inscription très ancienne en grande sigillaire : « frappe la montagne avec ce bâton et le Dragon relèvera la tête libérant la pluie. » .

Longhua et Qiangwa « effleuraient les dalles incrustées d’or, de nacre et de verre ; et malgré la polissure du sol, il leur semblait que leur pieds enfonçaient comme s’ils eussent marché dans des sables. Des senteurs exquises s’évaporaient. » Les jeunes gens montèrent sur une dalle d’onyx et prirent le bâton. Sortant du temple, ils frappèrent la montagne. On entendit un grand bruit. L’eau jaillit. Le Dragon d’or s’envola dans le ciel et la pluie se mit à tomber.

Cette fête me fait penser à notre cher Dragon qui sommeille dans son bol de thé. Mais est-ce un effet de mon imagination ? Ai-je lu trop de légendes ? Je l’entends qui s’ébroue. Le voilà qui relève la tête.
Jean-Louis

dimanche 10 mars 2013

Recherche de précisions

Bonjour,

J'ai eu l'occasion de gouter à la choucroute chinoise, oui tu as bien entendu !!!
Elle serait originaire du nord est de la Chine, si tu peux m'en dire plus sur ses origines cela serait sympa.
Celle que j'ai gouté était cuisinée avec de la badiane ou anis étoilé, du gingembre et divers épices typiquement chinois ce qui en faisait un plat surprenant tout autant que délicieux.
Nicole