mercredi 19 décembre 2012

La chorale fête Noël dans ses nouveaux locaux



Depuis quelques semaines notre chorale devenue trop nombreuse a dû quitter l’appartement de Christiane. Un grand merci à elle pour nous avoir accueillis avec gentillesse pendant si longtemps. Nos répétitions ont lieu maintenant au « tempo » de la rue Falque.
Ce 18 décembre est une journée un peu spéciale puisque nous allons célébrer Noël en avant première. Les organisateurs arrivés un peu en avance disposent les décorations de Noël. Un Père Noël à la longue barbe blanche, des gâteaux en pain d’épice ramenés par Nicole de Strasbourg, une pompe à l’huile confectionnée par Françoise, des chocolats et des papillotes. Peu à peu la salle se remplit accueillant les musiciens, 25 choristes et un public restreint mais de qualité qui allait cumuler les fonctions d’auditeurs et de reporters. Dans les loges les musiciens accordent leurs instruments et répètent fébrilement.

La soirée débute par une belle surprise. Xuejing qui apprend à jouer du hulusi avec Olivier depuis seulement trois mois interprète Kangding Qingge. Un grand bravo au professeur et à l’élève.

Les choristes interprètent plusieures chansons en chinois, en français et en anglais, par exemple Kangding Qingge. Comme dans les montagnes du Sichuan, garçons et filles se répondent. Nous chantons, bien sûr, des chansons de Noël : « Mon beau sapin », « Douce nuit » en français et en chinois (merci Annie). Pendant « Jingle bells » nous éteignons les lumières pour mieux voir les bracelets lumineux agités par les choristes enthousiastes. Quelle ambiance !

Entre les chansons nos amis musiciens jouent divers morceaux. Nous découvrons le talent de Wang Zhao au pipa. Les spectateurs sont subjugués par sa virtuosité qu’il a héritée de sa maman. Nous découvrons également le grand talent de Zou Feng au hulusi qui, avec Olivier, interprète un air que l’on joue au Yunnan pendant une fête où les participants s’aspergent d’eau. Notre chorale et le public font un triomphe bien mérité à nos musiciens. Ils ont su nous transmettre le Souffle de leur musique. Gageons que nous avons vu aujourd’hui les prémisses de futurs beaux concerts.

Une bien belle soirée d’échanges culturels comme sait le faire Chinafi. Nous chantons la joie d’être ainsi réunis. Notre chorale n’est jamais aussi performante que lorsque nous sommes nombreux.Une soirée qui restera longtemps gravée dans nos mémoires.

Comme le veut la tradition, nous terminons la fête en chantant « Minuit chrétien » une belle chanson qui proclame avec force la venue du Rédempteur mais peut-être aussi, si l’on se souvient que Noël plonge ses racines dans de très anciennes croyances liées au solstice d’hiver, le soleil invaincu, le Sol invictus, c'est-à-dire la renaissance du jour et de l’espoir.

Peuple debout, chante ta délivrance
Noël, Noël …

Joyeux Noël à tous,
Jean-Louis

lundi 10 décembre 2012

Gréasque : le musée de la mine



Anne avait prévu pour ce dimanche un thème original puisqu’il s’agissait de visiter le musée de la mine de Gréasque.

Nous sommes tout juste 30 (à vrai dire presque 31, puisque une de nos amies attend un heureux évènement) dont une bonne moitié de Chinois.

A l’entrée du site, nous pouvons observer un impressionnant dispositif métallique qui s’élève au dessus du Puits Hély d’Oissel. Nous apprendrons, au cours de la visite, qu’il servait à faire descendre les hommes et le matériel au fond de la mine et à les remonter avec le charbon.

Un ancien mineur, très sympathique, nous accueille derrière une maquette des installations aériennes de la mine qui compta jusqu’à 1200 mineurs. Il nous donne quelques chiffres impressionnants : les mineurs devaient extraire six tonnes de charbon par jour avec pics et pelles, faute de quoi ils étaient soumis à des pénalités. Ils disposaient d’un quart d’heure pour déjeuner. Li Lan traduit ces explications à nos amis chinois qui l’écoutent attentivement.
Une dame prend le relais du mineur. Elle nous conduit sous la structure métallique dont je parlais plus haut et prend place avec Li Lan sur un des ascenseurs qui acheminait en quelques secondes 50 mineurs à plus de 700 mètres de profondeur. Nous pénétrons ensuite dans la salle des gigantesques moteurs qui actionnaient les ascenseurs. Ces moteurs faisaient un bruit que l’on pouvait entendre à 15 km à la ronde. Les personnes chargées de les manœuvrer ne pouvaient pas se protéger car elles devaient être attentives à tous les bruits de la mine, notamment aux signaux sonores qui indiquaient la position de l’ascenseur.

Nous nous dirigeons ensuite vers une salle où l’on peut voir un de ces wagonnets que devaient remplir les mineurs. Notre ami nous montre les lampes et leurs batteries si lourdes dont l’acide brûlait parfois les pantalons et les hanches des hommes. La dame nous rappelle les nombreux dangers auxquels ils étaient exposés : l’asphyxie, les coups de grisous mais aussi un danger moins connu : les inondations. Il existe encore maintenant des canalisations qui évacuent l’eau des puits vers la mer.
Nous nous arrêtons un moment devant la statue de Sainte Barbe dont j’apprends qu’elle est la patronne de tous les corps de métiers maniant le feu ou supposant un travail souterrain. Le 4 décembre, jour de sa fête, était un jour chômé et payé où tous les mineurs se rendaient au restaurant.

La visite terminée nous restons quelques instants devant l’entrée du musée pour nous réchauffer au soleil. Le mineur nous confie quelques souvenirs. Il nous dit qu’un mineur qui n’a jamais eu peur en allant travailler cela n’existe pas. Une visite très intéressante que nous ne saurions trop recommander à ceux qui n’ont pas pu être avec nous ce dimanche.

Voici le site du musée : www.poleminier.com

Nous reprenons les voitures. Je monte dans celle d’Anne que j’ai un peu cassée à l’aller au grand rire de Théo. En traversant la campagne entre Gardanne et Bouc Bel Air, j’observe ces immenses charpentes métalliques qui dominent les anciens puits et dont je connais maintenant la destination. Au loin, la grande cheminée qui domine Gardanne et dont Jacques nous a dit qu’elle était aussi haute que la tour Eiffel.

Nous arrivons dans cette maison si accueillante où nous avons déjà passé de si bons moments. Il fait un peu froid pour manger dehors. Nous nous réfugions à l’intérieur. Bouteilles et victuailles s’amoncellent sur les tables. Les bouchons sautent et commence la dégustation des différents plats. Une mention spéciale pour l’excellent gratin dauphinois de Thierry. Et comme c’est bientôt Noël les friandises, truffes au chocolat et croquants aux amandes ne sont pas absents. Mais bientôt vient l’heure des chants. Notre chorale entonne quelques uns de ses standards chaleureusement applaudie par un public bienveillant qui nous est tout acquis. Anne nous fait ensuite un résumé de Germinal et nous lit quelques extraits du roman d’Emile Zola. Nous terminons la journée en buvant du thé et en faisant une chaîne pour transporter un peu de bois dans la réserve d’Anne.

Une journée bien sympathique. Un grand merci à Anne d’en avoir eu l’idée. Merci pour son accueil toujours aussi chaleureux et pour les photos qu’elle a prises sur le site de la mine. Les treuils, les rails, les trains de wagonnets, les structures métalliques, tout ce matériel désaffecté aujourd’hui silencieux et statique compose un curieux décor. En les regardant, on comprend que l’art moderne ait pu trouver là une source d’inspiration. Un grand merci à Françoise pour l’organisation pas toujours facile de nos rencontres, à Li Lan pour la traduction et à tous les participants pour leur bonne humeur.
Vivement la prochaine sortie qui sera conduite par Claude et Danielle qui nous feront découvrir quelques aspects de la capitale de la culture 2013.
Jean-Louis

vendredi 30 novembre 2012

Dimanche 9 décembre : au charbon


Prochaine sortie Chinafi 

Dimanche 9 décembre

Notre prochaine découverte sera la Mine de Gréasque (près de Gardanne)

Cette fois, c’est  Anne qui organise et qui nous pilotera.

Nous débuterons la journée par la visite du Musée de la Mine de Gréasque qui nous permettra de revivre l’atmosphère de ce site du Bassin de Provence au temps de son fonctionnement et de découvrir ainsi un pan fondamental de notre histoire industrielle. 

Après la visite nous irons chez Anne à Bouc Bel Air. Si le temps le permet nous pique niquerons dans son jardin. S'il pleut ou s'il fait froid nous nous entasserons (sic) chez elle.

Nous bénéficierons aussi d’un intermède littéraire avec la présentation du célèbre livre d'Emile Zola : Germinal (qui retrace la vie des mineurs et leur lutte) et la lecture d’un extrait de ce livre.

Dans l’après-midi, avant de reprendre le chemin du retour, nous essaierons si le temps (qu’il fait et qui nous reste) est favorable de se promener un peu dans les environs.

Pour y être allés à de nombreuses reprises, nous nous réjouissons déjà de retrouver l’ambiance conviviale des rencontres chez Anne et la chaleur de son accueil. Par avance, merci à elle !

Prévoir un pique-nique que l’on pourra laisser dans la voiture pendant la visite et que l’on partagera chez Anne et 4 € pour l’entrée au musée.

Le rendez-vous est fixé à 9 h précises à la station de métro la Rose car nous devons absolument être au Musée à 10 h.  


Merci de vous inscrire et - pour les amis français - de préciser le nombre de places de voiture dont vous disposez.

Pour plus de renseignements, téléphoner à 
Jean-Louis (06 81 78 85 87), 
Françoise (06 28 05 66 67) 
ou Anne (06 86 65 37 50), si vous cherchez votre chemin.

A très bientôt.

MO YAN : Prix Nobel de littérature 2012



Le 12 octobre dernier, le prix Nobel de littérature était attribué pour la première fois à un écrivain chinois : Mo Yan.

Félicitations à nos amis chinois d'avoir un compatriote auréolé d'un superbe prix international.
Bravo aussi au comité Nobel pour leur choix judicieux que j'espérais depuis longtemps.

J'en profite pour narrer ici une petite anecdote personnelle. Mo Yan est souvent venu en France à l'invitation du département chinois de l'université d'Aix en Provence qui compte en son sein Noël Dutrait, un des traducteurs des romans de Mo Yan. C'était à la bibliothèque Méjanes et Mo Yan devait intervenir. A mon arrivée, je l'aperçois en compagnie de N. Dutrait, en train d'attendre le début de la manifestation. M. Dutrait, que j'avais comme professeur, m'aperçoit et je m'avance pour les saluer quand soudain N.Dutrait est appelé par le directeur de la bibliothèque pour une affaire et je me retrouve donc seul en face à face avec Mo Yan. J'ai pu lui exprimer, dans mon chinois rudimentaire, mon admiration pour ses livres et pour l'ensemble de son oeuvre.

Mo Yan a beaucoup d'humour, très présent dans ses romans. Au cours de cette soirée il nous a avoué qu'il préférait écrire ses livres à la main plutôt qu'à l'ordinateur pour trois raisons. La première est qu'il va beaucoup plus vite à la main qu'avec le traitement de texte. La seconde est que sur l'ordinateur, il a vite fait de se retrouver sur internet et de se laisser distraire. La troisième raison est qu'il a l'habitude de laisser ses manuscripts à ses copains en échange de cigarettes.

Mo Yan a eu une enfance difficile car il n'était pas du genre 高富帅 (grand riche et beau). Il dit que dans ses romans, il cherche à recréer dans l'imaginaire l'enfance qu'il n'a pas eu. Il y parvient superbement.

Bravo encore à lui !

Olivier

lundi 26 novembre 2012

Le Parc de Saint Pons ...Enfin !



Plusieurs fois contrariée par les éléments, enfin nous avons pu faire, ce dimanche, la visite de du Gourd de l’Oule. Quelle joie de se retrouver sur le parking de la maison forestière du parc de Saint Pons qui fut le point de départ de si belles randonnées ! Nous sommes une trentaine, dont environ deux tiers de Chinois. Quelques nouveaux visages. Le plaisir de faire de nouvelles connaissances. Les sympathiques membres de l’équipe de Jean-Marc nous emmènent en voiture au point de départ de notre excursion. Nous n’avons fait que quelques petits kilomètres et pourtant le paysage a changé. C’est déjà un paysage de montagne. Les brumes et les brouillards enveloppent les sommets nous plaçant dans l’ambiance d’un tableau chinois.

Nous commençons notre descente au fond du vallon. Jean-Marc nous fait remarquer une veine de gypse et nous explique les propriétés de ce minéral qui servait jadis à enduire les façades des maisons. Puis c’est un fossile qui nous rappelle que la mer recouvrait autrefois la région.Notre guide nous fait remarquer un arbousier dont les fruits fleurissent en même temps que les fleurs, un peu plus loin c’est la trace d’un sanglier. Nous faisons la photo de groupe sous un magnifique érable. Jean-Marc nous fait signe de nous regrouper sous le feuillage de l’arbre. Il va nous raconter une histoire. Tout à coup, il secoue les branches gorgées d’eau de pluie aspergeant les naïfs auditeurs au grand rire de nos amis chinois. C’est l’histoire de l’érable qui pleure !

Une promenade au bord d’une petite rivière. Le paysage est magnifique, infiniment reposant. Les arbres ont revêtu leurs parures d’automne. Nous arrivons au Gourd de l’Oule. Jean-Marc nous raconte l’histoire, cette fois pour « de vrai », de ce lieu où s’opposèrent jadis le marquis d’Albertas et les paysans pour la maîtrise de l’eau. Puis nous redescendons tranquillement le chemin qui suit la rivière en direction de l’Abbaye sur laquelle veillent deux gardes forestiers. Regardez comme ils ont fière allure sur leurs chevaux. Bien sûr tout le monde veut une photo en leur compagnie. Notre ami nous ouvre les portes de l’Abbaye qui étaient une Abbaye de religieuses. Elle ne fut jamais terminée pourtant elle essaima en de nombreuses maisons fille dont une à Marseille. Je pense aux quatre religieuses qui restaient au XV° siècle. Ne parvenant plus à se chauffer et à se nourrir, ces femmes écrivirent à leur hiérarchie pour quitter les lieux. Mais elles durent rester pour garder l’Abbaye. Notre chorale est invitée à se produire. Jamais, je crois, elle n’a chanté dans un lieu aussi beau.

Nous visitons le cloître. Jean-Marc nous ouvre une salle pour le déjeuner. Mais nous préférons nous restaurer dehors. Il fait plus chaud. Nous sortons tables et chaises. C’est le moment du partage. Nous goûtons les délicieuses spécialités cuisinées par nos amis chinois. Nicole enregistre sur sa tablette magique les photos et les adresses de nos nouvelles connaissances. Un étudiant chante remarquablement bien un extrait de Notre Dame de Paris.

Mais bientôt c’est l’heure du départ. Nous continuons à suivre la rivière. Notre guide nous invite à fermer les yeux ; à écouter les mille bruits de la forêt ; à voir avec nos oreilles. Jean-Marc nous emmène à la chapelle Saint Martin et nous en ouvre les portes. Il nous montre l’emplacement d’un trésor découvert il y a quelques années et qui se trouve maintenant à l’Hôtel des Monnaies, mais le véritable trésor de cette chapelle c’est une petite colonie de chauve-souris rarissimes qui vient nidifier chaque année dans la chapelle qui se voit ainsi transformée en maternité pour chauve-souris.

Nous terminons notre randonnée en traversant le Paradou, un ancien groupe de maisons autrefois occupé par différents corps de métiers, aujourd’hui en ruine, mais en voie de restauration. Ce sera la future entrée du parc.

Voilà, je ne vous ai raconté qu'une bien petite partie de ce que nous a fait découvrir Jean-Marc. De l’avis de tous les participants, faire une randonnée avec lui est un véritable enchantement. Là où vous passez sans rien voir, il sait faire apparaître l’infinie richesse de la faune, de la flore ou des pierres. Avec lui tout prend une signification, une épaisseur. Il possède toutes les clefs au sens propre comme au sens figuré. Je pense, par exemple, à ces marques sur les pierres de l’Abbaye dont il nous a révélé le secret. Ce sont les signatures des artisans qui travaillèrent ici.

Pour être complet, il faudrait que je vous parle aussi de la bonne humeur de tous les participants, de leurs conversations et de leurs rires. Des projets qui s’ébauchent, comme par exemple, un concert au profit de Couleurs de Chine. Mais là ce n’est plus un post sur un blog, c’est un livre qu’il faudrait écrire.

Nous nous sommes quittés ravis de cette journée et prêts à recommencer le 9 décembre pour une visite du musée des mines de Gréasque organisée par Anne.

Un grand merci à Jean-Marc pour nous avoir servi de guide, à Françoise pour avoir organisé cette randonnée et à nos traductrices : Li Lan et Elsa.
Jean-Louis

mercredi 21 novembre 2012

Dimanche 25 novembre : on sort!

Dimanche 25 novembre, Parc de Saint-Pons

Cette fois, quoiqu'il arrive, on sort!


Nous allons nous retrouver ce dimanche 25 novembre pour la sortie prévue précédemment :


Jean-Marc nous guidera dans un sentier du Parc de St Pons et nous fera partager ses connaissances sur la flore et la faune.


Pour la pause de midi, si - par hasard il pleuvait - nous aurions une solution abritée.

La visite de l’Abbaye est aussi programmée.

C’est une randonnée sans difficulté, sur sentier, il faut néanmoins prévoir de vraies chaussures de marche (minimum tennis), un pique-nique dans le sac à dos et de l’eau.


Le rendez-vous est fixé à 9 h 15 sur le parking de la station de métro La Rose.


Il est indispensable de s'inscrire, que tous ceux qui viennent en voiture précisent le nombre de places dont ils disposent. Nous devrions avoir le plaisir de compter parmi nous de nombreux nouveaux étudiants chinois et espérons bien avoir des places pour tout le monde.


Mail à : chinafiactivites@gmail.com

Pour plus de renseignements, vous pouvez appeler Françoise (06 28 05 66 67) 
ou Jean-Louis (06 81 78 85 87).


A bientôt.

jeudi 15 novembre 2012

Téléphérique urbain

Aujourd'hui, France Inter diffuse en direct de Brest et voici à peu de chose près leurs propos :
"Après Londres, Barcelone ou Grenoble, Brest va faire son entrée dans le cercle fermé des villes possédant un téléphérique urbain. Brest Métropole Océane a en projet de créer une liaison aérienne par câble au-dessus de la Penfeld, entre la rive gauche de la ville et le futur quartier des Capucins."

Ci-dessus la photo du téléphérique de CHONG JING, photo prise en 2008, savez vous quand il a été mis en service ?
Et poutant il est occulté dans les média, pourquoi?

Nicole

Lin Dai Yu

 
Je voudrais vous parler aujourd’hui d’un roman que j’aime beaucoup comme l’aiment, d’ailleurs, pratiquement tous les Chinois. Il s'agit du Rêve dans le Pavillon Rouge.
Par où commencer ? Le mieux c’est peut-être de vous dire quel est mon personnage préféré.
Il s’agit de Lin Dai Yu qui est l’héroïne du roman. Je l’aime d’abord à cause de son prénom Dai Yu (黛玉) qui signifie Jade sombre. « » était utilisé dans les temps anciens pour souligner les sourcils. C’est un mot très beau, utilisé dans beaucoup de poèmes. Il évoque beaucoup de choses pour les Chinois. De nos jours, ce mot a été utilisé pour traduire pour traduire la marque « ESTEE LAUDER » qui se dit : 雅诗兰黛. <> ( YA) est élégant, 诗(SHI est poème, 兰(LANest l’orchidée. Les quatre mots sont trop élégances.
 
Lin Dai Yu est belle, fidèle, sincère, sensible et très érudite. Elle est née à Suzhou, une belle ville du sud de la Chine, connue pour ses jardins et ses poètes.
 
Le destin de Lin Dai Yu est tragique. Dans la Chine ancienne, le mariage des enfants était décidé par la famille. Elle n’épousera pas celui qu’elle aime.
 
J’aime beaucoup aussi la troisième Demoiselle Printemps.
Je vous dirai pourquoi dans un prochain article.
 Yanting

dimanche 11 novembre 2012

Humour


J'ai bien aimé cette analyse pleine d'humour d'un internaute chinois sur la différence entre la Chine et les USA quand au remplacement du président :

Aux USA, le vainqueur n'est pas connu à l'avance et le soir même, il est félicité  par le vaincu !
En Chine, le vainqueur est connu un an à l'avance et le soir même, toute la famille du vaincu est en prison !

Olivier

Souvenir

Certes il faisait froid, mais on a passé une bonne journée. On a fait ce jour là la connaissance de Céline entre autres. Toi qui a des nouvelles de nos amis repartis, merci de nous les communiquer.
Ma mère qui ne se souvient plus de grand chose me demande TOUS LES JOURS des nouvelles de Yang Zhi Hong, toi qui en a  merci de m'en donner.
Nicole

lundi 5 novembre 2012

Dimanche 11 novembre au parc de Saint-Pons

Dimanche 11 novembre, Parc de Saint-Pons, Gourd de l'Oule



La météo ayant enfin décidé de nous être favorable, nous allons nous retrouver ce dimanche 11 novembre pour la sortie prévue précédemment :

Jean-Marc nous guidera dans un sentier qui descend au milieu des cascades et nous fera partager ses connaissances sur la flore et la faune (c’est la période des déplacements d’oiseaux migrateurs)

Après la pause de midi, nous pourrons visiter deux expositions, sur les ânes de Provence et sur les champignons, dans le merveilleux cadre de l’Abbaye.

C’est une randonnée sans difficulté, sur sentier, il faut néanmoins prévoir de vraies chaussures de marche (minimum tennis), un pique-nique dans le sac à dos et de l’eau.

Le rendez-vous est fixé à 9 h sur le parking de la station de métro La Rose.

Il est indispensable de s'inscrire, que tous ceux qui viennent en voiture précisent le nombre de places dont ils disposent. Nous devrions avoir le plaisir de compter parmi nous de nombreux nouveaux étudiants chinois et espérons bien avoir des places pour tout le monde.

Pour plus de renseignements, vous pouvez appeler Françoise (06 28 05 66 67) 
ou Jean-Louis (06 81 78 85 87).

A bientôt.

samedi 27 octobre 2012

Report de la sortie de dimanche 28 octobre



Pour des raisons météorologiques, nous ne pouvons pas assurer la sortie
prévue ce dimanche 28 octobre
. En effet, le parc de Saint-Pons où nous
avions prévu d'aller sera fermé à cause des risques de vent trop fort.

Mais ce n'est que partie remise, Jean-Marc est d'accord pour nous guider
selon le même programme (descente du Gourd de l'Oule, visite et
explications sur l'Abbaye, expositions sur les ânes et les
champignons) le dimanche 11 novembre.

Les conditions seront aussi les mêmes : station La Rose à 9h, chaussures de
marche, eau et pique-nique dans le sac à dos.

Merci de bien faire suivre l'information entre vous et de renouveler votre
inscription si vous êtes d'accord pour venir le dimanche 11 novembre
.

Bon week-end et à bientôt.

Jean-Louis, Nicole, Françoise

vendredi 26 octobre 2012

Zichun sentimentale



Ruixin la présenta à la chorale un jour d’avril 2011. Elle vint avec son erhu et interpréta plusieurs mélodies. Nous fûmes immédiatement sous le charme. Quelques jours plus tard elle donna sa première audition publique en France à la MJC d’Aubagne où elle fit la connaissance d’Olivier. Il s’en suivit une série de beaux concerts qui furent tous des grands moments. Je me souviens notamment d’une représentation à Saint Saturnin d’Apt. Je revois Zichun, dans une ambiance extraordinaire, faire chanter l’assistance en battant la mesure avec le bâton qui lui servait à frapper un gong.

Au fil des jours et des concerts nous vîmes s’affirmer les talents de Zichun comme musicienne, comme chanteuse et comme danseuse. Mais Zichun n’était pas seulement une artiste bourrée de talents c’était aussi une amie fidèle qui devint notre chef de chorale.

Hier, nous étions réunis très nombreux pour lui dire au revoir. Ce fut, là encore, un grand moment. Nicole avait préparé un excellent gâteau au citron. Cécile et Olivier avaient composé une chanson sur l’air de « foule sentimentale » dont nous reprîmes le couplet tous en chœur. Beaucoup d’émotion, bien sûr. Je regrette de n’avoir pas pris de vidéo comme souvenir de cette chanson, mais je ne voulais pas rompre le charme.

Voilà Zichun, tu rentres en Chine. Prend soin de toi et surtout conserve ta soif d’idéal.

Merci pour toutes les joies que tu nous as données.
Jean-Louis


Texte de la chanson "Zichun sentimentale" (à chanter sur la musique de "Foule sentimentale" d'Alain Souchon)

Oh la la jeune fille en fleur
Une fleur qui n'a pas peur
Une fille de simplicité
Et pleine de vivacité

Elle nous déclare
Que c'est dans l'être pas l'avoir
Que c'est maintenant pas plus tard
Que le bonheur se prépare

Zichun sentimentale
Elle a soif d'idéal
Attirée par les chorales les cigales
Et toutes ces choses provençales
Zichun sentimentale
Fêtons son prochain voyage
Prochain voyage


De son erhu
Qui est son plus beau bijou
Elle sort des timbres si doux
Qu'on en tombe vite à genoux

Elle nous inspire
Elle nous soutire des soupirs
Ah le bien qu'elle peut produire
Elle sait comment nous séduire

Zichun sentimentale
Elle a soif d'idéal
Attirée par les chorales les cigales
Et toutes ces choses musicales
Zichun sentimentale
Fêtons son prochain voyage
Prochain voyage


De ses périples et visites
Elle en revient plus instruite
D'un carcan du moyen âge
Doucement elle se dégage

Garde ton rêve
Que tu nourriras sans trêve
Des souvenirs d'ici
Des plus belles années de ta vie

Zichun sentimentale
Elle a soif d'idéal
Attirée par les chorales les cigales
Et toutes ces choses primordiales
Zichun sentimentale
Fêtons son prochain voyage
Prochain voyage


dimanche 21 octobre 2012

Fête du Double Neuf



Ge Sun, un étudiant chinois et fidèle de la chorale est rentré depuis peu en Chine. Il continue néanmoins à nous écrire et à parfaire nos connaissances en culture et traditions chinoises. C'est vraiment très sympa de sa part. Cela m'a donné envie de partager son courrier et d'y ajouter un poème de Wang Wei.

Ce mardi (23/10/2012) c’est la fête du Double Neuf.

La fête du Double Neuf a lieu au 9e jour du 9e mois lunaire (environ en octobre). Selon le YI Jing, le Classique des changements, 9 est un chiffre yang. Le 9e jour du 9e mois signifie deux chiffres yang. De plus, les deux « 9 » ont une même prononciation en chinois que le mot «longévité »(jiu jiu) . Ainsi, les ancêtres chinois pensaient que c'était un jour propice qui méritait d'être célébré.
Gravir la colline le 9 du 9e mois lunaire pour s'écarter des épidémies est une coutume transmise depuis l'antiquité. D'où son autre appellation : la «fête où l'on gravit les hauteurs». Plusieurs poèmes anciens ont donné une description de la montée de la montagne. Aujourd'hui, quand la fête arrive, beaucoup de personnes vont gravir les montagnes.
Ce jour-là, on a coutume de manger des gâteaux «double yang». Le mot «gâteau» et le mot «montée» (gao) sont en chinois homonymiques. Leur prononciation est considérée favorable, car elle est interprétée comme « progresser davantage encore ». Parmi les autres gâteaux variés, le gâteau neuf-feuilles ou en forme de pagode est le plus recherché.
Depuis l'antiquité, les Chinois adorent le chrysanthème. En automne, les chrysanthèmes variés s'épanouissent et rivalisent de splendeur. La fête du Double Neuf est justement une bonne occasion d'admirer les chrysanthèmes. Ce jour-là, on boit aussi du vin fait de chrysanthème. Dans les temps anciens, les femmes aimaient mettre une fleur dans leurs cheveux, des branches et des feuilles étaient aussi suspendues aux portes et fenêtres pour chasser les démons.
Une coutume plus récente veut  qu'on aille visiter les tombes de ses ancêtres pour leur rendre hommage.
En 1989, le gouvernement chinois a officialisé le 9 du 9e mois lunaire comme fête des personnes âgées. Ce jour-là, des excursions en montagne pour admirer des paysages d'automne dans des sites pittoresques ou encore des activités sportives sont organisées pour les retraités. Beaucoup de familles offrent également aux aînés un cadeau ou les accompagnent pour faire une promenade.

Poème "Double Neuf, souvenir de mes frères de Shandong" par Wang Wei 王維, de la dynastie Tang
九月九日憶山東兄弟
ji
ǔ yuè jiǔ rì yì shān dōng xiōng dì
獨在異鄉為異客,
dú zài yì xiāng wéi yì kè
每逢佳節倍思親.
měi féng jiā jié bèi sī qīn
遙知兄弟登高處,
yáo zhī xiōng dì dēng gāo chù
遍插茱萸少一人.
biàn chā zhū yú shǎo yī rén
Traduction :
Le neuvième jour du neuvième mois, je me souviens de mes frères de Shandong.
Tel un étranger solitaire dans un pays étranger,
A chaque fête mon mal du pays ne cesse de croître.
Au loin, je sais que mes frères ont atteint l'apogée;
Ils plantent des fleurs, mais l'un n'est pas présent.

Françoise, de la part de Ge Sun.

PS : N'oubliez pas notre rv du 28 octobre!