samedi 10 octobre 2009

Chinafi : une belle mélodie ou Matteo Ricci structuraliste

Les choses de ce monde, prises séparément, sont pour la plupart sans utilité. Elles commencent à révéler leur intérêt lorsqu'on les assemble. Comment saurait-il en être autrement des hommes ?
Matteo Ricci, Traité de l'amitié,
Toujours traduit du chinois par Philippe Che

On aborde toujours les textes avec ses présupposés intellectuels. Pour moi, cette belle maxime m’a fait penser à l’œuvre de Claude Lévi-Strauss qui est une variation sur le thème : « les choses n’existent que dans leur relation ».
Dans Regarder, Ecouter, Lire, il prend l’exemple de la musique. Une note prise isolement n’a pas de valeur. Elle ne prend son sens, sa beauté que mise en relation avec d’autres pour former une mélodie.
Chinafi n’est-elle pas une belle mélodie de femmes et d’hommes ?
Jean-Louis

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Surtout quand ils chantent à l'unisson comme à la chorale!

Nicole a dit…

un chiste para reir !!!
nicole de retour de Cuba découvrant les échanges de notre sympathique blog

Anonyme a dit…

Si c'était une plaisanterie, je me situais bien sûr à l'intérieur de la chorale et l'essentiel est que les coeurs soient en harmonie. Merci de m'avoir fait chercher cette expression qui m'était inconnue.