dimanche 11 janvier 2015

Garlaban




« Ce n’est pas encore une montagne, mais ce n’est déjà plus une colline : c’est Garlaban ! »
C’est en ces termes que s’exprimait Marcel Pagnol au sujet du but de notre promenade Chinafi de ce dimanche 11 janvier 2015.

Rendez-vous est donné au parking de la Font de Mai, début du sentier Marcel Pagnol. Nous nous retrouvons une petite vingtaine de personnes pour cette première randonnée Chinafi 2015.  Avec Cécile, nous sommes contents de faire connaître l’ambiance des sorties Chinafi à notre nièce Yibing ainsi qu’à son ami Fanhao, étudiants au conservatoire de musique de Marseille. Nous sommes aussi accompagnés  de notre amie Patricia. Le temps est avec nous ce matin car la température est plutôt printanière et le vent annoncé n’est pas encore levé. Après un petit massage des cervicales pour se mettre en jambe,  nous voici partis pour la randonnée.

La première partie du sentier nous conduit au domaine de la Font de Mai, une bâtisse provençale où Gamin, Merlin et Safran, les 3 ânes du lieu ont beaucoup de succès auprès des photographes du groupe. Ce bâtiment abrite un petit écomusée qui présente au public l’habitat traditionnel provençal du siècle dernier. Bernadette, qui remplace ce dimanche le gardien de l’écomusée nous accueille chaleureusement et nous guide pour la visite. Elle nous présente les objets du quotidien des habitants de ces collines dont son grand-père faisait partie. On retiendra comme objets originaux : les récipients à fraises ainsi que le tamis à olives. Bernadette met beaucoup de cœur et d’enthousiasme à nous présenter ce musée et nous la remercions chaleureusement. Une phrase en caractères chinois (sans doute la première) est même laissée sur le livre d’or.

Commence alors la montée vers le Garlaban, un sentier caillouteux assez pentu qui nous fait un peu transpirer. Au fur et à mesure que nous nous élevons, le vent se met à souffler de plus en plus fort. Nous décidons de nous arrêter en dessous du sommet pour pique-niquer afin d’éviter de trop nous refroidir. Après le repas,  nous redescendons assez vite et nous nous arrêtons à la ferme d’Angèle. Là, après la photo de groupe, Marie Claude nous fait, dans les lieux mêmes du roman, la lecture du passage de la chasse aux bartavelles de « La Gloire de mon père » de Marcel Pagnol.

C’est l’heure de rejoindre les voitures car Françoise et Jacques nous attendent à leur domicile pour boire le thé et manger la galette des rois et les gâteaux que Françoise a réalisés elle-même. Quel plaisir de retrouver Jean Louis et de s’installer dans une maison accueillante et confortable après cette journée passée dans le vent ! Merci Françoise pour ces délicieux gâteaux. C’est Yibing qui a la chance d’avoir le sujet et qui est couronnée. On lui réclame un air d’opéra qu’elle interprète pour la plus grande joie de l’assistance. La chorale entonne alors les chants choisis pour la soirée du nouvel an prochain. 
C’est maintenant l’heure de rentrer pour tout le monde.

Encore une sortie réussie et de grande qualité.
Merci à Nicole de l’avoir organisée.
Cécile et Olivier  

3 commentaires:

le blog de chinafi a dit…

Merci pour ce beau compte rendu Cécile et Olivier, merci Marie Claude pour cette lecture trop sympa, merci Françoise et Jacques pour l'excellent moment passé chez vous, merci les amis pour votre participation aux chants, mais, pas merci au mistral.
Il nous a vraiment gâché le moment du repas et la descente!!!
J’ai été ravie de faire la connaissance des 4 nouveaux participants et de passer du bon temps avec les « anciens » néanmoins petit pincement au cœur car c’est la « dernière « de Faustine

Françoise a dit…

Pour ma part (de gateau!!!) merci de la visite de tous ces valeureux marcheurs que nous avons abandonnés dans les collines de Pagnol et bravo à Olivier pour le compte-rendu (attention, Jean-Louis, la concurrence sera rude!)

Jean-Louis a dit…

Au temps lointain où j’étais en classe de philosophie, j’ai eu la chance d’avoir un excellent professeur qui m’a beaucoup influencé. Il était marxiste et croyait et nous faisait croire aux lendemains qui chantent. Il nous disait que dans la société socialiste les rapports entre les individus ne seraient plus de concurrence mais d’émulation. Les années ont passé et nous n’avons pas vraiment vu les lendemains chanter. Ce terme d’émulation était pourtant bien sympathique. On pourrait peut-être le conserver pour les rapports entre les rédacteurs du blog. Et ce serait super si l’on pouvait voir l’éclosion de nombreux posts de différents contributeurs.
Bon, ce soir je suis un peu nostalgique. C’est que j’ai dans la tête les premiers vers d’une chanson dont je n’arrive pas à me défaire et qui nous mènent loin des lendemains qui chantent et des rades inconnues chères à Aragon :

N’ayez pas peur du bonheur
Il n’existe pas
Ni ici, ni ailleurs …

Jean-Louis