vendredi 29 octobre 2010
Festival image de ville du 12 au 16 novembre à Aix
La nouvelle édition du festival "Image de ville" se déroulera à Aix du 12 au 1- Novembre
Cité du livre - Salle Lunel / Institut de l'Image - Théâtre du jeu de Paume
Musée Granet - Cinémas Renoir et Mazarin - Seconde Nature
A noter une séquence sur Shanghai avec l'observatoire de la Chine contemporaine des évènements et la projection en avant première du film de Jia Zhang-Ke : I wish I knew. Celle-ci se déroulera le dimanche 14 nov à 20h au cinéma le Mazarin.
Le programme définitif du festival vient de sortir, il sera diffusé la semaine prochaine et disponible en téléchargement sur le site:
www.imagedeville.org
Jean-Louis
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3 commentaires:
bravo JIA ZHANG KE pour ces 138 mn de plaisir, quelle maîtrise, quelle qualité époustouflante de chaque cadrage.
son regard sans complaisance est admirable
ZHAO TAO est une fois encore présente dans ce film et nous donne à réfléchir sur tous ces témoignages
I WISH I KNEW que j'ai traduit par "je regrette que je ne sache pas" et toi comment le traduirais tu?
Quand au BUND c'est WAI TAN 外滩 en mandarin 为使么?
你可以翻译
谢谢
J'ai aussi beaucoup aimé ce film dont je traduirais le titre plutôt par "Je voudrais savoir".
Il y a pas mal d'infos et de critiques intéressantes sur Internet Sur Excessif.com
"Il nous propose de parcourir avec son dernier projet, ni plus ni moins que quatre-vingt années de la vie de Shanghai, cette ville autrefois honnie par le régime de Mao et qui aujourd’hui fait la fierté de la Chine toute entière. Ainsi, nous emmène-t-il des années 1930 en pleine lutte entre les nationalistes et les communistes jusqu’aux emplacements où s’érigent depuis le début de l’année, les pavillons qui composeront l’Exposition Universelle.
Et c’est une véritable merveille ! De rythme tout d’abord mais aussi d’émotion et de lucidité. Car notre cinéaste est de l’étoffe de ceux dont les limites semblent être sans cesse repoussées. Chaque plan, chaque entretien dans ce film recèle une histoire, un secret, une intensité à nulle autre pareille. En effet, des plans du Bund en travaux jusqu’aux fleurons de l’urbanité shanghaienne d'une Pudong accollée aux anciennes lilongs qui la parcouraient, la ville qu’il filme, semble se dévoiler comme jamais. Au travers de ses strates, de ses êtres et des souvenirs du passé.
Dans le même mouvement, ceux qui prennent la parole livrent d’ailleurs deux choses essentielles pour comprendre cette cité multimillionnaire en hommes : l’esquisse d’une Chine à jamais meurtrie et aujourd’hui, chamboulée, mais aussi l’histoire d’un cinéma chinois que trop méconnaissent. Avec une surprise de taille : au milieu des figures qui composent cette oeuvre, se succèdent les cinéastes parmi les plus importants que la Chine ait enfantés ou adoubés, de Fei Mu à Hou Hsiao Hsien en passant par Wong Kar Wai ! "
Sur Le Monde.fr
"Film de commande du gouvernement chinois destiné à ouvrir l’Exposition universelle de Shanghaï, ce documentaire entend retracer l’histoire contemporaine de la ville des années 1930 à nos jours. "
“En Chine continentale tout comme à Taïwan, la vraie nature des évènements survenus dans la Chine moderne ont été cachés, dissimulés par le pouvoir, explique le cinéaste. Comme un orphelin angoissé à l’idée de découvrir ses origines, j’ai ressenti l’urgence de savoir ce qui se cachait derrière les récits familiers de l’histoire officielle. Comment les individus ont-ils réellement vécu ces évènements récents ?”
La force de « I Wish I Knew » réside dans ces témoignages et dans la manière dont Jia Zhangke y insère l’histoire du cinéma chinois, ce qu’il renvoie des histoires privées et collectives."
"Sur le site de l'Expo, les visiteurs découvrent un Shanghai 100% moderne. Mon film consiste à rappeler aux gens le vieux Shanghai, et je crois qu'il existe une parfaite complémentarité entre les deux", déclarait Jia Zhangke lors d’une conférence de presse en juillet, cité par le Quotidien du Peuple. I wish I knew (Zhuan Qi) s’ouvre sur la construction du site de l’Expo et retrace, à reculons, l’histoire contemporaine de la mégalopole, mélangeant fiction, archives et documentaire. Dix-huit témoins racontent leur passé : guerre sino-japonaise, arrivée des communistes, Révolution culturelle… Soit 18 récits de vies bouleversées entre 1930 et aujourd’hui : ceux qui sont restés et ceux qui ont préféré se retirer à Hong Kong ou Taïwan.
I wish I knew marque la réconciliation de Jia Zhangke avec son pays. D’abord diffusé dans les salles ou lors d’événements ponctuels, le film est à présent retransmis tous les jours dans le centre culturel de l’Expo. Le réalisateur espère ainsi sensibiliser un large public à l’importance de se retourner de temps à autre sur son histoire, dans un pays qui court après la modernité dans une course effrénée vers l’avenir.
Je suis heureux de savoir que I wish I knew marque une réconciliation de Jia Zhang Ke avec son pays et de savoir que ce film est diffusé en Chine. Car la censure est insupportable. Je suis par contre surpris que les organisateurs de la projection ne le sache pas.
Ceci dit ce film n'est pas celui que j'ai préféré de ceux réalisés par Jia Zhang Ke. Je préfère de loin Still life et surtout The World.
Je pense effectivement que le titre se traduit par "je voudrais savoir" et il me semble que le but n'est pas vraiment atteint.
J'attends d'une oeuvre d'art qu'elle me permette de mieux voir, de mieux comprendre un sujet ou d'avoir le désir de l'approfondir.
Et il ne me semble pas avoir mieux vu et mieux compris Shanghai, même si certains récits étaient très émouvants.
Hier je suis allé voir la princesse de Montpensier. En rentrant je me suis plongé dans l'histoire de la France du XVI° siècle et le film m'a donné envie de lire la nouvelle de Mme de La Fayette.
C'est peut-être une faiblesse de ma part. Je préfère les fictions aux documentaires. Si Peau d'âne m'était contée...
Jean-Louis
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