lundi 16 juin 2014

Festival du film chinois



Soirée d'ouverture : on joue aux groupies avec le réalisateur et acteur d'un des films ("Beijing love stories") 

J'ai pu voir 5 films en tout et les ai tous trouvé très intéressants. C'est à mon avis une bonne sélection, rendant bien compte de la diversité des inspirations du cinéma chinois.
Grâce à Olivier et Cécile qui ont beaucoup travaillé à l'organisation, nous avons pu assister et participer à une animation samedi soir : de la musique avec Olivier et Joséphine et d'autres talentueux musiciens, du chant d'opéra avec Yiping Ho, de la danse avec des étudiantes d'Euromed et ... du thé avec Yichu Liu et mes adorables "assistantes", Xiuxiu et Shengnan. Merci à elles pour leur aide.
 

Ce ne sont pas les marches de Cannes mais c'est bien aussi.
C'est dommage qu'il n'y ait pas plus de spectateurs. La programmation tardive est sans doute un handicap pour la communication.
La qualité de ces films rend d'autant plus regrettable l'absence de sérieux dans la traduction des sous-titres, il faudrait absolument une vraie mise en français.

Malgré ces réserves, ce fut une très bonne semaine, riche de découvertes.
Espérons que ce festival continue à s'améliorer au fil des années.

4 commentaires:

Jean-Louis a dit…

Merci pour ce compte rendu et ces photos. Françoise, je ne savais pas que toi et Clotilde vous aviez été photographiées avec Chen Sicheng. C’est la gloire ! Nos amies Xiuxiu et Shengnan en robes chinoises sont magnifiques. Cela fait également plaisir de voir Olivier et Joséphine avec leur instrument.

J’ai pu assister à l’ouverture du festival. Ce fut une excellente soirée avec nos amis de la chorale. J’aime bien les cérémonies, les discours, les rituels …et tout…et tout… et puis c’est un peu notre petit festival de Cannes à nous ! Chen Sicheng a dit qu’il avait été séduit par Marseille et qu’il envisageait de tourner un film dans notre cité. J’en attends la sortie avec impatience.

Bien sûr, j’ai vu le film d’ouverture « Beijing Love Story » qui, comme son nom l’indique, nous présente une série d’histoires d’amour à Pékin. J’ai bien aimé la dernière qui nous montre une femme atteinte d’une maladie incurable qui se cherche une remplaçante afin que son mari ne reste pas seul après sa mort. Le film était intéressant d’un point de vue sociologique. Il permettait de mieux comprendre ce qui plait au public chinois, la conception du « romantisme chinois », la peur de la solitude…Je trouve que ce film ressemblait d’ailleurs à certaines des chansons chinoises proposées par nos amis de la chorale. En parlant de chansons nous avons pu entendre « Chang ting wai » presque aussi bien chanté que par notre chorale.

Un grand merci à Fred, Cécile et Olivier qui ont beaucoup fait pour ce festival. Peut-être une info sur allo-ciné permettrait un meilleur remplissage des salles.
Longue vie au festival du cinéma chinois !
Jean-Louis

bzh a dit…

Nous avons également visionné ci - nq films de ce festival, tous différents mais intéressants, émouvants souvent..Il est vrai que la traduction en français n'était pas toujours bonne mais l'important n'était pas là..J'ai
été très surprise du public "restreint" à chaque séance, même à la clôture...

Olivier a dit…

Bravo Françoise pour ce compte rendu et les belles photos.

C'est vrai que ce festival nous donne l'occasion de passer une semaine assez agréable à se "gaver" de films chinois.

Tout à fait d'accord avec vous sur la qualité parfois exécrable du sous titrage, inadmissible de la part des responsables qui cherchent à juste titre à faire connaître à l'étranger leur cinéma. Ils devraient savoir que le public français est, à juste titre, très exigeant sur ce point.

D'autant plus dommage que la sélection était d'assez bonne qualité. J'ai trouvé que beaucoup de films traitaient du rapport entre la génération des jeunes d'aujourd'hui et la génération de leurs parents. Il est intéressant de voir que ce point travaille beaucoup la société chinoise d'aujourd'hui.

Pour revenir au film d'ouverture "Beijing Love Story", sauf erreur d'interprétation de ma part, ces histoires d'amour n'en faisaient finalement qu'une seule, et cela a donné une belle unité à ce film. Pour l'auteur, même si on partage sa vie avec un(e) partenaire, l'amour conjugal n'a pas la même forme à 20 ans, 40 ans , 60 ans etc. Selon lui, l'amour d'un couple qui ne se sépare pas, se bonifie avec le temps. Je trouve cela remarquable de maturité de la part de ce un jeune réalisateur.

Oui, longue vie au festival pourvu que les décideurs lui prêtent vie ! Prions !

Olivier

Françoise a dit…

Merci pour ces commentaires détaillés. D'accord avec toi, Olivier, pour ton analyse du 1er film, ton interprétation est très éclairante mais on ne s'en rend compte qu'en avançant dans les intrigues et en y réfléchissant, il faudrait pouvoir le revoir pour bien renter dedans.
A propos des sous-titres, j'ajouterai que non seulement le public français a le droit d'être exigeant sur le respect de sa langue mais aussi que l'on a déjà tendance à se méfier des produits chinois et que c'est notre estime et notre amitié pour la Chine et sa culture qui nous font attendre des films de qualité, y compris dans le rendu des dialogues que nous ne pouvons pas suivre pour la plupart d'entre nous.