mardi 6 avril 2010

Enfin on l'a fait....


Je parle du vélorail, bien sûr. Après deux essais infructueux pour cause de mauvais temps, la troisième fois fut la bonne et nous ne l’avons pas regretté, même si, aujourd’hui, je suis très fatigué d’avoir beaucoup pédalé.
Nous avons donc relié Pourcieux à Saint Maximin aller et retour, franchissant des viaducs, traversant des tunnels, escaladant les côtes, dévalant les descentes à des vitesses vertigineuses, Au passage, nous avons admiré le paysage avec, au loin, les Alpes enneigées. Ce fut aussi un voyage musical. Je crois que tout notre répertoire y est passé. En un mot, nous nous sommes bien amusés.

Comme d’habitude, avec Chinafi, le côté culturel et le respect des traditions ne furent pas négligés puisque, après le pique-nique, nous avons joué à fei, fei, fei et cherché les œufs de Pâques.

Et puis, ce fut la visite du cloître et de la magnifique basilique de Saint Maximin. Nous avons posé pour la photo de groupe et arpenté les ruelles de la vieille ville remarquant au passage que notre juju nationale (notre chère Jingping) avait sa pancarte.

Voilà ce fut une belle expédition. Merci à Nicole de l’avoir organisée car, comme pour faire une pizza, ce ne fut pas du cadeau, pardon… du gâteau.
Jean-Louis

8 commentaires:

Nicole a dit…

Effectivement on a bien rigolé, faute d'avoir beaucoup pédaler.
Jing Ping a son panneau certes
c'est la JAVA de JUJU et ça lui va comme un gant.
Hier c'était également une grande fête en Chine
Pourrais je en savoir + à ce sujet :
Est ce à date fixe?
Que fait on pratiquement pour commémorer les chers disparus ?
Offrandes ?
Fleurs ?
Merci de me renseigner.

aïe! aïe!aïe!aïe!
J'allais oublier de remercier notre grand reporter pour ces photos qui sont le reflet fidèle de notre bonne humeur (que de jolis sourires capturés)sans oublier le texte si complet pour illustrer le diaporama.

juju a dit…

décidément, c'est une place qui plaît au Juju. Que du bonheur: le soleil, la pêche de tout le monde, et tout autour des chocolats...

Quant en Chine, c'est une fête qui s'appelle 清明, mot à mot: clair et illuminé (d'esprit). Tjrs le 5 avril, selon les périodes solaires, calendreier de l'agriculture. C'est une fête pour laquelle tout le monde va visiter et nettoyer les tombes des commémorés, qui se trouvaient plutôt dans les coline avant. A l'arrivée du printemps, on sort, respire l'air frais, rendre visite au "passé" en nettoyant leur tombe, et ainsi rendre son esprit frais et clair. C'est triste, mais aussi plein de tendresse et d'amour.

A ma connaissance, pas de convention sur les fleurs, toutes les belles fleurs plaîront. Surtout les fleurs sauvage plein de fraîcheur. Offrandes, les classique. Mais on a un gâteau spéciale ce jour: vert, tendre, gluant... qui défie le jugement des certains qui disent que "les Chinois ne savent pas faire des sucrés".

Merci à Nicole de la grande organisation. Et à la prochaine sortie.


Juju en java (plutôt en pyjama)

Anonyme a dit…

Coucou,
Combien vous avez une saine façon de vivre sous le ciel bleu avec des chansons joyeuses aux oreilles et de beau paysage aux yeux!Quelle pureté et quelle clarté dans l'esprit!

Voici un poème chinois pour vous lors de cette occasion:

清 明

—杜牧(803—852, 晚唐诗人)



清明时节雨纷纷,路上行人欲断魂。
借问酒家何处有?牧童遥指杏花村。



Qingming

Par Du Mu (803-852), poète de l’époque de la dynastie Tang



La pluie tombe sans fin,

En ce jour de la Qingming Période.

Si triste à l’âme perdre,

Le randonneur fait son chemin.

«Où trouve-t-on un vendeur de vin?»

Spontanément il demande.

Du doigt, l’enfant sur le dos du buffle montre

Le Village des Fleurs d’Abricotier au lointain.

(Traduit par Wei Jia/伟嘉译)

*** *** ***
Flot de pensées à mon père au paradie

Jean-Louis a dit…

Cher flot de poésie,
Merci pour ce beau poème.
Jean-Louis

Nicole a dit…

en effet quel joli poème !!!

mais je suis cartésienne avant tout et je voudrais savoir quel est le rapport entre le lieu où se trouve le marchand de vin et ce village si pittoresque puisqu'il est illuminé par les fleurs d'abricotiers ?

se pourrait il que la joie trouvée dans le vin et dans la contemplation d'un si beau paysage soit la solution ?

WANG YUAN dite"SIRENE" a dit…

"Coucou Nico, j'ai vu vos photo de tranvélo sur le blog CHINAFI. Il semble que c'était une journée de super et parfaite. Moi, je m'installe à Louvain-la-Neuve, pas loin de Bruxelles. C'est un petit ville d'étudiant. Mais, pas grande chose à faire et pas beaucoup de solei ici. Par contre, mes collègues sont sympa : ) tjs régolent, tjs des joyeusétes au bureau. Et il y a beaucoup de animaux mimi dans la forêt. Je vais profiter les weekend pour voyager un peu. Je vous souhaite bien continuer, c'est l'heure de randonné. Gros bisous

Anonyme a dit…

Coucou,Nicole,

Une excellente question et ta réponse est déjà intéressante.

Comme la traduction linguistique, la compréhension sur la poésie ou sur la peinture chinoise n’est pas unique.On est libre à penser de sa propre façon, car ce n’est plus pour préparer un examen stricte d’accès à l’université chinoise en récitant la réponse du professeur.LOL.

Si les deux premières phrases montrent la tristesse des gens en souvenir du defunt,les deux dernières témongnent plutôt de la joie printanière et de l’espoir sur la vie. Dans la culture chinoise, le vin ou l’alcool est souvent lié avec la tristesse de la personne qui souhaite en boire beaucoup pour tenter de faire disparaître ou réduire sa tristesse dans l’ivresse.

Le village aux fleurs d'abricotiers, soit c’était un village réel existant dans le voyage d’alors du poète, soit c’était pour créer une belle image du printemps, il est moins important pour nous qui admirons la beauté des phrases poétiques mais plus important pour la publicité des fabricants d’une grande marque alcoolique chinoise « Fen Jiu » du province Shanxi où il y a réellement un village au nom des fleurs d'abricotiers.LOL ! on dirait qu’il y a en tout six villages qui ont le même nom en Chine.

Pour information, actuellement, il y a une exposition sur « Tao » au Grand Palais à Paris.Je vais peut-être en profiter.

A plus !
*** *** ***

Flot de l’espoir sur la belle vie

Anonyme a dit…

Merci pour ce commentaire qui nous montre qu'à côté des poètes qui rêvent il y a les commerçants qui ne perdent pas le Nord. Mais c'est leur métier, on ne peut pas trop leur en vouloir.
Comment dit-on ne pas perdre le Nord en chinois ?
On m'a effectivement parlé de cette exposition sur le taoïsme au Grand Palais. A mon avis, il ne faut pas la rater.
Flot d'ivresse