Fontvieille

C’est au cœur du cœur de la Provence, à Fontvieille, que nous sommes allés ce dimanche.

Une ambiance toute provençale nous attendait dans ce charmant village. Des Arlésiennes, des joueurs de fifres et de tambourins étaient là pour nous accueillir. Un soleil éclatant et la joie de revoir des amis qui se faisaient rares ces derniers temps.

Nous nous sommes d’abord dirigés vers le moulin de Maître Cornille. A l’ombre de ce vénérable édifice, Claude nous a révélé le secret du vieux meunier, tandis que Weiyi traduisait.
En évitant les flaques d’eau, souvenir des pluies de la semaine dernière, nous avons suivi un aqueduc romain qui alimentait un autre moulin capable de fournir en farine la ville d’Arles qui comptait à l’époque gallo-romaine 25000 habitants.

Dans une ambiance irénique nous avons déjeuné sur la colline dominant le site. Nous avons tous levé notre verre à la santé de Julie, la fille de Jingping et de Guiqi.

Jinfang nous a annoncé son départ. Après neuf années passées en France elle va retrouver sa famille et son pays. Elle nous avait préparé une excellente quiche dont elle a le secret. Merci, chère Jinfang, pour ton courage et ta fidélité à Chinafi. Nous te souhaitons un bon retour dans ton pays. Nous espérons te revoir en France ou en Chine.

Par des sentiers boisés aux couleurs de l’automne, traversant des champs d’oliviers nous avons rejoint Fontvieille. Une petite halte au château de Montauban. Quelques séances photos sur les marches du perron ou en compagnie d’une belle Arlésienne. Qui donc a dit que l’Arlésienne était invisible ? Non vous ne rêvez pas ! Nicole essaye bien de soulever les robes d’une autre Arlésienne non pour voir son jupon mais pour regarder ses souliers et cela sous l’œil complice du fantôme de Shanghai, caché dans la bibliothèque.

Un beau marché de Noël se tenait dans les rues de la petite ville. Une ambiance bien sympathique animée par un groupe de guitaristes et de charmante danseuses. Des marchands de marrons, des étalages de fruits et légumes colorés et …des inconditionnels du téléphone en état de manque qui se téléphonent assis côte à côte.

Encore une belle journée chinafienne. Merci à Nicole pour l’organisation et à samedi pour la conférence de Lucien.
Jean-Louis