Quand le Pérou rencontre la Chine |
Les articles de Jean-Louis sur notre blog ont eu un retentissement qui nous ouvre des perspectives : une des élèves de Pan Jie du cours de peinture "confirmés" de Chinafi a été enthousiasmée par la mise en relation de poèmes de Verlaine et de l'Eloge de la fadeur de François Jullien
Quand la poésie rencontre la peinture |
Et...c'est parti! Une 1ère réunion
sur le thème de la fadeur en poésie et en peinture s'est tenue pendant le cours
de Pan Jie à l'initiative de Maritza (merci à eux, à tous les élèves et à Dan).
Le thème a été développé à partir de
la lecture d'un poème de Verlaine et des apports des livres de Jean-Pierre
Richard, François Jullien et Claude Roy.
sans oublier la "dilution" |
Pan Jie nous a aidés à relier
tout cela à la peinture chinoise, à l'imprécision des formes, à la dilution de l'encre...
Nous continuerons et prévoyons
d'organiser des rencontres plus larges, des expositions, publications, etc.
A suivre...Françoise
1 commentaire:
Merci pour cet article où l’humour n’est pas absent.
Je dois avouer que je m’inquiétais un peu, avant notre réunion, d’avoir à parler de la fadeur chez Verlaine comme, ceci dit, je m’inquiète avant toute intervention en public.
Finalement ce ne fut pas trop difficile car tous les présents participèrent : citant un poème, apportant une précision technique ou historique, expliquant un caractère chinois …
Ce qui m’a notamment frappé c’est, comme le souligne Françoise, l’enthousiasme de Maritza pour ce thème de la fadeur qui, nous a-t-elle dit, a modifié sa perception de la peinture chinoise. On peut être d’accord ou non avec les idées avancées sur ce thème par Jean-Pierre RICHARD et François JULLIEN. Ce qui est certain c’est qu’elles invitent à faire des recherches, à se poser des questions, qu’elles provoquent des discussions …
Je ne sais pas quel avenir aura le projet consistant à rapprocher poésie chinoise et poésie française, poésie et peinture. On peut, bien sûr, faire des articles tout seul dans son coin. Mais ils n’auront jamais la richesse d’un travail collectif où chacun apprend au contact de l’autre.
Pour mener à bien ce genre de projets il faut un peu de connaissances (mais ce n’est pas le plus important) il faut surtout beaucoup d’enthousiasme, d’initiative et de constance pour organiser et animer les réunions.
Il faut donc remercier Maritza pour son initiative et espérer qu’elle sera suivie par d’autres.
Prions,
Jean-Louis
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