Quelle joie de tous (ou presque tous...) se retrouver pour une visite éclair d'Alain en France.
Cela fait déjà trois ans qu'il est parti en Chine et nous avons été ravi d'échanger autour d'un verre ou deux.
Ce fut une occasion de se réunir et de parler de nos amis communs comme Jie, Jin Ping ou shi tao et puis aussi Rui Xin ou Eve et puis et puis et puis...
Nicole
mardi 30 septembre 2014
dimanche 28 septembre 2014
mercredi 24 septembre 2014
Conférence sur le cinéma chinois
« La Longue marche
du cinéma chinois :
hier, aujourd’hui et
demain »
Conférence Chinafi
sur le cinéma chinois
Samedi 4 octobre 2014 à 15 h
Auditorium de la Maison de la Région
61 La Canebière – Marseille
Par Mme Luisa Prudentino, enseignant-chercheur, conférencière spécialiste
du cinéma chinois.
Attention : l'inscription préalable est obligatoire, dans les locaux de Chinafi ou par mail à : chinafiactivites@gmail.com
24 au n°23!!!
Une soirée des plus prometteuses hier soir!!!
Merci aux anciennes de nous avoir ramener une équipe certes nombreuse mais surtout enthousiaste.
La flamme ne va pas s'éteindre, j'en suis certaine.
Nicole
Merci aux anciennes de nous avoir ramener une équipe certes nombreuse mais surtout enthousiaste.
La flamme ne va pas s'éteindre, j'en suis certaine.
Nicole
dimanche 21 septembre 2014
Fête de la colombe à Aubagne
Une amicale pensée pour tous ceux qui participent à la fête de la paix qui a lieu aujourd'hui à Aubagne.
Jean-Louis
Paix est de tous biens tresoriere,
Paix est de joye la portièrePaix est de doulceur grenetière,
Paix est de gracë aulmosniere
Non usurière,
Paix est de plaisir chancelière,
Paix est de justice lumière,Paix est d’amour la celerière,
Paix est pure, nectë et clere
Comme verrière
Paix fait tyrer la guerre arrière,
Paix garde qu’on ne s’entrefière,Paix est doucë et non pas fière,
Paix n’a riens que bien n’y affière
Par grant manière
Paix est chose moult chière,
Paix fait faire tresbonne chiere,Paix a chacun est chamberière,
Paix a aucun n’est torsonnière,
Ne forsonnière.
Jehan REGNIER (1392 – vers 1470)
samedi 20 septembre 2014
J'ai tant rêvé de toi
L’être aimé a inspiré les rêves des poètes chinois, français et certainement de tous les pays.
Je vous propose une série d’articles sur ce thème qui permettront de présenter quelques beaux poèmes chinois et français. Pour ce premier article, j’ai choisi un poème de Su Shi et un poème de Robert Desnos. Si vous connaissez quelques poèmes sur ce thème n’hésitez pas à les publier ou à me les communiquer. Je les publierai bien volontiers.
Le poème chinois
Cette nuit j’ai rêvé Je suis à la maison
On ne présente plus Su Shi (1037 - 1101) aux lecteurs du blog.
Le poème présenté aujourd'hui a été écrit 10 ans après la disparition de sa première épouse morte à 26 ans. La jeune femme viendra souvent visiter le poéte dans ses rêves.
La traduction du poème est de Claude Roy (in Un ami qui nous venait de l’an mil)
Dix ans vivante effacée séparée de moi
Je n’essaie pas de me souvenir
Mais oublier est difficile
La tombe solitaire à des milliers de li
A qui parler de mes pensées ?
Si nous nous retrouvions
Vous ne me reconnaîtriez pas
Poussière sur mon visage
Gelée blanche sur mes cheveux
Vous êtes près de la fenêtre de la petite chambre
Vous brossez vos cheveux
Les larmes coulent sur vos joues
Est-ce que mon cœur aura souffrance
Ainsi année après année ?
La tombe au clair de lune
L’ombre des pins que j’ai plantés
Le poème français est de Robert Desnos.
Je n’aurai pas la prétention de présenter ce poète. Je préfère laisser le soin à Aragon de l’évoquer dans un beau poème mis en musique par Jean Ferrat.
Je n’aurai pas la prétention de présenter ce poète. Je préfère laisser le soin à Aragon de l’évoquer dans un beau poème mis en musique par Jean Ferrat.
Le poème de Desnos présenté ci-dessous lui a été inspiré par la chanteuse Yvonne George qu'il aima d’un amour non partagé. Le poète évoque merveilleusement l’aura de mystère et d’inaccessibilité qui entoure l’être aimé ;
J’ai tant rêvé de toi
J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que devant l’apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute.
Ô balances sentimentales.
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et les premiers fronts venus.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu’il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promène et se promènera allègrement sur le cadran solaire de ta vie.
Robert Desnos, A la mystérieuse, 1926
Sur une musique d'Edward Elgar
Mis en chanson par Michel Corringe
Jean-Louis
Sur une musique d'Edward Elgar
Mis en chanson par Michel Corringe
Jean-Louis
jeudi 18 septembre 2014
Une chorale souriante
Comme on peut le voir sur cette photo, c'est avec grand plaisir qu'on se réunit pour chanter tous ensemble.
Nicole
Nicole
mercredi 17 septembre 2014
mercredi 10 septembre 2014
Nouveau local pour notre chorale
Une reprise en douceur avec nos chants chinois habituels et des propositions de nouvelles chansons en français (nouvelles pour notre chorale)
Nicole
Nicole
lundi 8 septembre 2014
La rentrée
En effet, comme le disait précédemment notre ami Jean-Louis (sans que cela l'empêche de repartir en vacances!!!), c'est bien la rentrée - et aussi la fête de la mi-automne ou fête de la lune :
Comme tous les ans, Chinafi avait un stand à la rencontre des associations à Marseille et à Aix. Ce fut l'occasion de donner de nombreux renseignements, de retrouver beaucoup d'amis et de faire connaissance avec 2 nouvelles et talentueuses étudiantes
Déjà des rendez-vous pour cette année :
Notre chorale reprend ses répétitions à partir de demain (mardi 9) au 23 rue Falque.
La 1ère conférence nous fera découvrir l'histoire du cinéma chinois grâce à une spécialiste de ce domaine, Mme Luisa Prudentino qui traitera de :
"La longue marche du cinéma chinois : hier, aujourd'hui ...et demain?"
Il est obligatoire de s'inscrire au préalable pour cette conférence, soit dans les locaux de Chinafi, soit par mail à chinafiactivites@gmail.com
Des informations plus précises parviendront par mail.
En espérant nous retrouver nombreux, bonne rentrée à tous.
Françoise
Comme tous les ans, Chinafi avait un stand à la rencontre des associations à Marseille et à Aix. Ce fut l'occasion de donner de nombreux renseignements, de retrouver beaucoup d'amis et de faire connaissance avec 2 nouvelles et talentueuses étudiantes
Déjà des rendez-vous pour cette année :
Notre chorale reprend ses répétitions à partir de demain (mardi 9) au 23 rue Falque.
La 1ère conférence nous fera découvrir l'histoire du cinéma chinois grâce à une spécialiste de ce domaine, Mme Luisa Prudentino qui traitera de :
"La longue marche du cinéma chinois : hier, aujourd'hui ...et demain?"
Il est obligatoire de s'inscrire au préalable pour cette conférence, soit dans les locaux de Chinafi, soit par mail à chinafiactivites@gmail.com
Des informations plus précises parviendront par mail.
En espérant nous retrouver nombreux, bonne rentrée à tous.
Françoise
jeudi 4 septembre 2014
C'est la rentrée
La rentrée c’est une période pleine de promesses où l’on rencontre de nouvelles personnes, où l’on forme des projets. Et ceux-ci-sont nombreux pour Chinafi comme vous pourrez le constater en lisant les prochains articles du blog.
Mais la rentrée c’est aussi une période un peu nostalgique qui invite à une rêverie que je vous propose de partager. La rentrée c’est la fin des vacances, des rondes, des jeux avec les cousins et les cousines, du vert paradis des amours enfantines dont on garde le souvenir même lorsque l’on est plus enfant :
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
- Mais le vert paradis des amours enfantines,
L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs ?
Baudelaire, Les Fleurs du mal, Moesta et errabunda
Vert paradis plus loin que l’Inde et que la Chine. C’est ce que chantait Qing chun wu qu (La jeunesse) que connaissent bien les fidèles lecteurs de ce blog et les fans de notre chorale.
Jie m’a dernièrement transmis une chanson française de Guy Bontempelli qui fait un peu écho à La jeunesse. Je ne connaissais pas cette chanson. Comme quoi il faut parfois faire un détour par la Chine pour découvrir les chansons françaises. En voici un couplet :
Nous n'irons plus au bois 我们不再去树林
Chercher la violette 寻找紫罗兰
La pluie tombe aujourd'hui 今天下着雨
Qui efface nos pas 洗去了我们的脚步
Les enfants ont pourtant 可是孩子们
Des chansons plein la tête 满脑子都是歌
Mais je ne les sais pas 我却一无所知
Mais je ne les sais pas 我却一无所知
Cette chanson fait bien sûr allusion à une comptine que tous les Français connaissent. Mais ce que l’on sait peut-être moins c’est que Nous n’irons plus au bois les lauriers sont coupés aurait été écrit par la marquise de Pompadour.
Cette ronde a servi d’hypotexte à un grand nombre de poèmes et de chansons. En voici un que j’aime bien :
Nous n’irons plus au bois
Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
Les Amours des bassins, les Naïades en groupe
Voient reluire au soleil en cristaux découpés
Les flots silencieux qui coulaient de leur coupe.
Les lauriers sont coupés, et le cerf aux abois
Tressaille au son du cor ; nous n’irons plus au bois,
Où des enfants charmants riait la folle troupe
Sous les regards des lys aux pleurs du ciel trempés,
Voici l’herbe qu’on fauche et les lauriers qu’on coupe.
Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
Théodore de Banville, Les Stalactites,
Gérard de Nerval en route vers l’Orient écrivait :
"…N’ont-ils pas dans leur langue aussi quelque chanson naïve correspondant à cette ronde de nos jeunes filles, qui pleure les bois déserts et les lauriers coupés ?" (Gérard de Nerval, Voyage en Orient)
Comme Gérard de Nerval, je me pose cette question : « ami(e)s chinois(e)s existe-t-il dans votre langue une chanson correspondant à la ronde française qui pleure les bois déserts et les lauriers coupés ? »
Bonne rentrée à tous.
Jean-Louis
Mais la rentrée c’est aussi une période un peu nostalgique qui invite à une rêverie que je vous propose de partager. La rentrée c’est la fin des vacances, des rondes, des jeux avec les cousins et les cousines, du vert paradis des amours enfantines dont on garde le souvenir même lorsque l’on est plus enfant :
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
- Mais le vert paradis des amours enfantines,
L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs ?
Baudelaire, Les Fleurs du mal, Moesta et errabunda
Vert paradis plus loin que l’Inde et que la Chine. C’est ce que chantait Qing chun wu qu (La jeunesse) que connaissent bien les fidèles lecteurs de ce blog et les fans de notre chorale.
Jie m’a dernièrement transmis une chanson française de Guy Bontempelli qui fait un peu écho à La jeunesse. Je ne connaissais pas cette chanson. Comme quoi il faut parfois faire un détour par la Chine pour découvrir les chansons françaises. En voici un couplet :
Nous n'irons plus au bois 我们不再去树林
Chercher la violette 寻找紫罗兰
La pluie tombe aujourd'hui 今天下着雨
Qui efface nos pas 洗去了我们的脚步
Les enfants ont pourtant 可是孩子们
Des chansons plein la tête 满脑子都是歌
Mais je ne les sais pas 我却一无所知
Mais je ne les sais pas 我却一无所知
Cette chanson fait bien sûr allusion à une comptine que tous les Français connaissent. Mais ce que l’on sait peut-être moins c’est que Nous n’irons plus au bois les lauriers sont coupés aurait été écrit par la marquise de Pompadour.
Cette ronde a servi d’hypotexte à un grand nombre de poèmes et de chansons. En voici un que j’aime bien :
Nous n’irons plus au bois
Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
Les Amours des bassins, les Naïades en groupe
Voient reluire au soleil en cristaux découpés
Les flots silencieux qui coulaient de leur coupe.
Les lauriers sont coupés, et le cerf aux abois
Tressaille au son du cor ; nous n’irons plus au bois,
Où des enfants charmants riait la folle troupe
Sous les regards des lys aux pleurs du ciel trempés,
Voici l’herbe qu’on fauche et les lauriers qu’on coupe.
Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
Théodore de Banville, Les Stalactites,
Gérard de Nerval en route vers l’Orient écrivait :
"…N’ont-ils pas dans leur langue aussi quelque chanson naïve correspondant à cette ronde de nos jeunes filles, qui pleure les bois déserts et les lauriers coupés ?" (Gérard de Nerval, Voyage en Orient)
Comme Gérard de Nerval, je me pose cette question : « ami(e)s chinois(e)s existe-t-il dans votre langue une chanson correspondant à la ronde française qui pleure les bois déserts et les lauriers coupés ? »
Bonne rentrée à tous.
Jean-Louis
mercredi 3 septembre 2014
Inscription à :
Articles (Atom)