samedi 31 mars 2012

1er avril : 愚人节 yú rén jié poisson(yú 鱼) d'avril


Un poisson d’avril est une plaisanterie, voire un canular, que l’on fait le 1er avril à ses connaissances ou à ses amis. Il est aussi de coutume de faire des canulars dans les médias, aussi bien presse écrite, radio, télévision que sur Internet.

Pour les enfants, il consiste à accrocher un poisson de papier dans le dos de personnes pour rire. « Poisson d’avril ! » est aussi l’exclamation que l’on pousse une fois qu’une des plaisanteries est découverte.

C'est demain que l'on va se retrouver, je vous propose donc de mettre en pratique cette coutume.

Rendez vous à 10 h au Métro La Rose à Marseille ou à 11h à Ensues La Redonne au parking du cimetière près de la caserne des pompiers et de l?école (pas loin d?Intermarché).Nous aurons 3 guides de charme : Toinette, Cathy et Myriam ; Merci à vous 3 de bien vouloir nous faire connaître cette belle promenade provençale.Nous démarrerons la journée par la cueillette d?asperges, puis nous mangerons sur la plage de la calanque des eaux salées.Les plus courageux pourront se baigner ;Comme d?habitude nous chanterons ;Et exceptionnellement nous ferons des ricochets.

A demain

Nicole

mardi 27 mars 2012

RENCONTRE CHINAFI




Rendez vous Dimanche 1er avril à 10 h au Métro La Rose à Marseille ou à 11h à Ensues La Redonne au parking du cimetière près de la caserne des pompiers et de l’école (pas loin d’Intermarché).

Nous aurons 3 guides de charme : Toinette, Cathy et Myriam ; Merci à vous 3 de bien vouloir nous faire connaître cette belle promenade provençale.

Nous démarrerons la journée par la cueillette d’asperges, puis nous mangerons sur la plage de la calanque des eaux salées.

Les plus courageux pourront se baigner ;
Comme d’habitude nous chanterons ;
Et exceptionnellement nous ferons des ricochets.
N’oublions pas que nous serons le 1er avril et que nous pourrons évoquer les traditions liées à cette date.
En Chine (d’après le calendrier de Jean Pierre), ce sera la fête des idiots, qui peut nous expliquer de quoi il s’agit.

Après une longue pause sur la plage nous prendrons le chemin du retour qui sera différent de celui de l’allée et pourtant tout aussi beau et agréable.

Je te dis donc à dimanche pour une journée de détente bien méritée !!!

Nicole

jeudi 22 mars 2012

芦笋 le 1er avril 2012



A nous Ensues La Redonne !!!



Rendez vous au métro La Rose à 10h, nous nous rendrons ensuite à Ensues, après une promenade dans des vallons enchanteurs au gré d'une joyeuse cueillette d'asperges, nous arriverons sur une acceuillante plage où nous déjeunerons en faisant des ricochets.



J'ai cherché la traduction de "ricochets" en vain.



Qui pourrait me la donner ?



Merci



Je te dis à bientôt pour une excellente journée Chinafi



Nicole

mardi 20 mars 2012

Concert de Guzheng ce dimanche 25 mars 2012 à 17h à Marseille (Bastide de Magalone)


La musique chinoise s'apprécie mieux dans un cadre naturel.
C'est dans cet esprit que ce concert aura lieu dans le très beau parc de la Magalone (en face du Corbusier).
A bientôt.
Olivier

lundi 19 mars 2012

Grand Rouvière



La journée commença par la dégustation d’un petit café d’autant plus apprécié que le vent soufflait fort, ce dimanche, sur le lieu de notre rendez vous. Bientôt, nous vîmes arriver la petite voiture du Conseil Général avec Jean-Marc. Quelle joie de le revoir ! Il était accompagné de deux sympathiques compagnons.
Un petit trajet en voiture et nous voilà arrivés sur les lieux de notre randonnée, le Grand Rouvière.

Faire une randonnée avec Jean-Marc est un véritable enchantement. Là où vous passez sans rien voir, il sait faire parler chaque trace sur le chemin, il vous raconte les vertus quasi magiques d’une plante qui vous paraissait insignifiante, une fiente d’animal devient l’occasion de nous révéler l’existence d’un animal que nous ne connaissions pas et de nous raconter une foule de détails sur sa vie et ses habitudes. En un mot, il sait faire apparaître l’infinie richesse de la nature avec des mots très simples. Un seul regret, pour moi, de n’avoir pas pris un petit carnet pour noter tous les renseignements fournis.

Ces tubercules s’appellent des oursins. Jean-Marc les frotte comme des silex. Reconnaissez-vous l’odeur ? Moi non. Mais des nez plus avisés opinent du chef. En faisant doucement chauffer ces oursins on obtenait l’huile de cade qui servait, je crois, à faire des shampoings et des cosmétiques. Voici une plume de bécasse et là une plume de faisan. Chaque mot nouveau, et Dieu sait s’il y en a, fait l’objet d’une recherche sur le dictionnaire électronique. Vite, regardons comment se dit bécasse en chinois. Mais non, ce n’est pas une femme !

Une petite photo de groupe sous un cerisier en fleur. Derrière, les vignes s’étendent à l’infini. C’est le domaine du Grand Rouvière et voici sa cave. Le propriétaire, ses deux enfants et un petit chien qui nous fait mille fêtes, nous réservent un excellent accueil. Arrive le moment de la dégustation. Dans la bonne humeur nous levons nos verres, encore une fois, à l’amitié, l’amour, la joie. Gambei !

Mais il est temps de se restaurer. Après le repas, des chants, bien sûr. Nous avons reçu le renfort bienvenu de Lei. C’était, je crois, pas trop mal et j’ai vu dans le regard et le sourire de Karine qu’elle appréciait la prestation de Françoise et de nos amies chinoises. Une partie de ce fameux badminton chinois qui se joue avec le pied. Félicitations aux joueurs et à Nicole qui a réussi à faire une photo du volant en vol. Une démonstration de Tai Ji Quan. Evelyne, passant, pour une fois, de l’autre côté de la barrière était devenue une élève appliquée.

L’après midi nous avons continué notre chemin en empruntant un sentier qui traversait un très joli canyon. Et toujours des info passionnantes sur le lierre, sur la ronce dont on fait des décoctions souveraines pour le mal de gorge, sur la clématite qui remplaçait le tabac pendant la guerre, sur le genévrier d’Abyssinie, un des plus vieux arbres de la région, qui s’accroche courageusement depuis plus de cinq cents ans aux parois du canyon, sur cette plante, de la famille des latex, dont la sève est un poison qui peut passer à travers la peau et dont les animaux s’écartent d’instinct, sur cette herbe que l’on dit voyageuse car elle s’accroche à la laine des moutons pour partir en voyage avec eux et tant d’autres choses que je ne peux vous raconter ici. Chacun est reparti avec un petit cadeau : une plume de faisan, une branche de genévrier ressemblant à la ramure d’un cerf, un petit bracelet confectionné avec une sorte d’osier…

Je laisse le mot de la fin à Lei dont c’était la première rando Chinafi. Je crois qu’il résume l’avis de tous les participants : « c’était trop bien » !
Un grand merci à Nicole pour avoir organisé cette sortie et à Jean-Marc et ses compagnons pour leur conduite si sympathique.
Jean-Louis

mercredi 14 mars 2012

Domaine de grand rouviere


Toi qui aime le bon vin et les grands espaces tu ne peux que nous rejoindre dimanche prochain.
Rendez vous à 9h au métro La Rose à Marseille ou à 10h au magasin Lapeyre près de Gèmenos.
C'est là que nous attendra notre guide Jean Marc et nous ne pourrons que boire ses paroles tellement ses commentaires sont interessants !!!!
Nos pas nous mèneront certes dans un domaine magnifique mais également vers la cave et


ses bonnes bouteilles puisqu'une dégustation est au programmme.
Merci de me dire si tu penses participer afin de prévoir au mieux l'organisation de notre sortie.
Comme d'habitude prévoir le repas de midi dans un sac à dos.
A dimanche,
Nicole

jeudi 8 mars 2012

Déguster de bons vins

C'est ce que je te propose dimanche 18 mars 2012 et ce en compagnie de Jean Marc le plus beau garde à cheval de tout le département!!!
Comme à son habitude il nous fera découvrir de très beaux lieux avec des commentaires exceptionnels dont il a le secret.
Rendez vous à 9h au métro La Rose à Marseille ou à 10h au parking du magasin LAPEYRE à Gèmenos.
Le clou de la journée sera la visite du domaine de GRAND ROUVIERE dont le vin est particulièrement bon : on va se régaler!!!

Un clin d'oeil à Jean Pierre puisque cette photo a été prise chez lui en 2006 : un très bon souvenir d'une journée très réussie, il ne tient qu'à toi qu'il en soit de même le dimanche 18.

Nicole

mercredi 7 mars 2012

A propos du camp chinois de Meyrargues et des travailleurs vietnamiens



Selon des informations trouvées sur Internet ce site n’abritait pas un camp de travailleurs chinois engagés par la France au cours de la première guerre mondiale (cf un article écrit sur ce sujet et publié sur ce blog le 14 septembre 2011) mais un camp de travailleurs vietnamiens recrutés par la France entre octobre 1939 et mai 1940. D’ailleurs, en l’état actuel de mes recherches, les travailleurs chinois dans les Bouches du Rhône étaient présents uniquement à la poudrerie nationale de Saint Chamas et à Marseille dans les camps du Prado et de Sainte Marthe où ils étaient rassemblés avant d’être envoyés sur leurs lieux d’affectation et avant d’être rapatriés en Chine, ainsi qu’à l’hôpital des travailleurs coloniaux boulevard de la Maillane où moururent plusieurs dizaines d’entre eux. Dans le regard porté par les contemporains les confusions étaient fréquentes entre chinois et ceux qu’ils appelaient communément annamites, qu’ils soient originaires de l’Annam, du Tonkin ou de Cochinchine, comme en témoigne la fiche ci-dessus établie par le service des anciens combattants dans les années 20.

Ecrit à partir de travaux d’historiens, d’écrits d’anciens responsables du cadre colonial, de documents d’archives et d’entretiens avec 25 travailleurs réalisés en France et au Vietnam, Pierre Daum, journaliste, a publié aux éditions Actes Sud un ouvrage passionnant sur ces 20 000 travailleurs vietnamiens intitulé : « Immigrés de force. Les travailleurs indochinois en France (1939-1952) ». En voici un résumé très succinct.

Le 2 mai 1939, alors que les tensions ne cessent de croître en Europe, un décret est signé prévoyant l’engagement de travailleurs coloniaux pour être employés dans les services publics ou exploitations privées travaillant pour les besoins de la Nation. Il est fait appel à des engagés ayant souscrit un contrat ou en cas d’insuffisance à des requis. En fait, ce sont 96% d’entre eux qui furent recrutés de force. Dans chaque village, les familles composées d’au moins 2 enfants mâles âgés d’au moins 18 ans avaient l’obligation d’en mettre un à la disposition de la « mère patrie ». En cas de refus le père de famille devait aller en prison. Les autres s’engagèrent en qualité de surveillant ou d’interprète, désireux de découvrir la France.

Embarqués à Haiphong, Tourane (aujourd’hui Da Nang) et Saigon (aujourd’hui Ho Chi Minh-Ville), ils débarquèrent à Marseille après un périple d’une quarantaine de jours entassés au fond des cales de navires quelques fois transformés pour la circonstance et donc pas toujours pourvus des équipements de sauvetage nécessaires. Dans l’attente de leur affectation ils furent hébergés à la prison des Baumettes qui venait d’être achevée mais n’avait pas encore été mise en service, soumis à un régime déjà très sévère et reçurent un sac de vêtements avec comme seul vêtement chaud une vareuse rembourrée de coton ; « comme il faisait froid » se souviendra plus tard l’un d’eux.

Employés en premier lieu principalement dans les poudreries nationales (notamment à Saint Chamas), nombre d’entre eux furent acheminés dans le sud de la France après la débâcle. D’autres, après quelques semaines d’inactivité reprirent le travail mais au service des allemands. C’est le cas de la poudrerie de Bergerac qui employait 1700 ouvriers non spécialistes – ONS (c’est ainsi que l’administration française dénommait ces paysans pour la plupart illettrés) et de l’arsenal lyonnais.
L’armistice du 22 juin 1940 eut notamment pour effet, selon les termes du décret du 2 mai 1939, de mettre un terme à l’engagement de la main d’œuvre coloniale. De janvier à septembre 1941, environ 4 400 travailleurs vietnamiens regagnèrent leur pays. Mais la tension entre Londres et Vichy devenant extrême, la flotte britannique interdit les voies maritimes vers l’extrême orient. Ainsi, environ 14 200 travailleurs se retrouvèrent bloqués en France pendant toute la durée de l’occupation. Après quelques mois de chômage ils vont être employés dans des travaux forestiers, agricoles ou industriels. Regroupés dans des camps aux installations sommaires, ceints par une clôture et gardés jour et nuit par des soldats ils étaient soumis à un régime de semi-liberté. Tenus de rentrer au camp avant la tombée de la nuit ils ne pouvaient le quitter et tenter de se faire embaucher ailleurs. Ils étaient encadrés par d’anciens officiers et fonctionnaires coloniaux à la retraite qui n’avaient que mépris pour ces « indigènes ». Les témoignages évoquent fréquemment les mauvais traitements qu’ils subissaient : insultes, coups, privation de nourriture, emprisonnement… Certains camps étaient dotés d’une prison (un local disciplinaire). Dans cet espace sans droit que constituaient ces camps les punitions à des peines d’emprisonnement n’étaient pas rares. Les officiers français, y compris les plus gradés, pillaient leurs réserves de nourriture pour les revendre au marché noir de sorte qu’ils avaient souvent très faim et nombre d’entre eux étaient amenés à se servir là où ils pouvaient. Selon un document auquel ne se réfère pas Pierre Daum et que j’ai trouvé aux archives d’outre-mer, un millier d’entre eux ont été pris sur le fait, sont passés au tribunal correctionnel et ont été condamnés pour vol à plusieurs mois de prison.

Ne pouvant rentrer dans leur pays, le gouvernement de Vichy décida de les faire travailler. A partir de 1941, les types de travaux se diversifient et avec eux les lieux d’affectation : poudreries réouvertes, usines textiles, tuileries, constructions de routes… Les plus gros contingents furent affectés aux travaux agricoles et forestiers. Pour pallier la pénurie d’essence, de nombreux véhicules avaient été équipé d’un moteur gazogène fonctionnant au charbon de bois. Plusieurs milliers d’ONS ont alors été mis à la disposition d’entreprises de coupe et de carbonisation du bois ; ce qui est le cas des travailleurs logés dans ce « camp chinois » situé près de Meyrargues. Un millier d’hommes fut envoyé aux salins de Salin-de-Giraud participer à la récolte du sel dans des conditions souvent très rudes. Souffrant de la réverbération du soleil l’été et du vent glacial l’hiver alors qu’ils n’avaient pas de bottes en caoutchouc et qu’ils devaient travailler dans la boue à l’entretien des sols et des digues. D’ailleurs, c’est à Salin-de-Giraud qu’éclata la première grande rébellion des travailleurs vietnamiens au cours de l’été 1941.

Pierre Dum consacre un chapitre particulier à la culture du riz. Les premières pousses de riz apparurent au début des années 1840. Mais c’est en 1922 que les premiers hectares de riz furent plantés essentiellement pour dessaler la terre, le riz n’étant pas destiné à la consommation humaine. Lorsque la mode de manger du riz gagna la France quelques années plus tard, certains essayèrent d’en produire mais abandonnèrent rapidement face à la concurrence des importations venues d’Indochine et de Madagascar. Les liaisons maritimes avec l’extrême Orient étant interrompues, Vichy décida d’employer ces travailleurs à la culture du riz d’abord pour leur nourriture puis pour tenter de pallier la pénurie alimentaire qui menaçait la France. Des terres et de la main d’œuvre expérimentée et bon marché sont prêtées aux agriculteurs qui ont obligation d’y faire pousser du riz acheté par l’Etat, seul client du moins en principe, au prix de 6 francs le kilo. L’expérience se révèle vite un succès ; la production croît rapidement et permet à certains de s’enrichir grâce au marché noir, le kilo de riz y étant vendu entre 100 et 120 francs.
Ces travailleurs dépendaient d’un service du Ministère du travail intitulé Main d’œuvre Indigène. Les employeurs lui versaient le salaire des ouvriers qu’ils employaient, la MOI devant les rémunérer. En fait, celle-ci ne reversait presque rien : le salaire journalier était de 1 franc pour les ouvriers et de 5 francs pour les interprètes qui travaillaient à Salin-de-Giraud alors que les ouvriers français percevaient un peu plus de 28 francs par jour pour un travail équivalent, et ce, en complète contradiction avec les termes du décret du 2 mai 1939. Pierre Dum consacre également un chapitre particulier à la rémunération des travailleurs. Il montre que malgré la diversité des sources de revenus (il en eut 8 au total : indemnité de départ, allocation journalière, prime, pécule, allocation de voyage lors du rapatriement, indemnité de déréquisition, allocation de congé libérable) celle-ci ne représenta même pas le dixième du salaire d’un ouvrier de cette époque.

A la fin de la guerre, le Ministère des colonies va mettre trois années pour rapatrier à peine plus d’un millier de travailleurs car dans le même temps 30 000 soldats du corps expéditionnaire débarquaient en Indochine pour maintenir celle-ci dans le giron de l’empire colonial. Ce n’est qu’à partir de 1948 que le rythme des rapatriements s’accélère sur décision du Ministre des colonies, les travailleurs devant être de retour au pays avant le 31 décembre 1952. Un millier d’entre eux restèrent en France après avoir rencontré et épousé une femme française et eurent souvent des descendants. Michèle et moi avons eu l’occasion d’en rencontrer ; je pense notamment à Joël Pham que je cite parce qu’il est l’auteur d’un site internet www.travailleurs-indochinois.org qui mérite vraiment d’être visité.

Yves

dimanche 4 mars 2012

The happy few



Depuis peu, Nicole a investi dans l’achat d’une carte IGN. Mais que cherchions-nous cette fois ? Et bien nous étions à la recherche, non pas du diamant vert, mais du camp chinois, but de notre randonnée de ce dimanche. Nous avons commencé par découvrir un beau sentier dans la pinède. En escaladant un petit tertre nous avons pu admirer la chartreuse de Meyrargues, un château du haut moyen-âge. Yves m’a appris que l’on pouvait dater le château de cette époque car ses tours étaient carrées. Un peu plus tard les tours devinrent rondes pour ne pas donner prise aux boulets des bombardes.

En chemin nous avons chanté des chansons de Georges Chelon, Nicolas Peyrac, Julien Clerc, Claude Nougaro, Jean Shultes …chanteurs que nos jeunes amis ont du mal à situer entre le Jurassique et le Crétacé. Et lorsque nous croisions des randonneurs c’était toujours la même question : avez-vous vu le camp chinois ? Des panneaux indicateurs nous donnaient la direction de Rome et de Pékin en chinois. Mais le camp chinois, lui, demeurait introuvable. A midi, une halte déjeuner bien méritée, n’est pas Chunli ? Un touareg venu tout droit du Sahara nous offrit le pastis. Quelle bonne idée !

Quelques chansons : « Armstrong, je ne suis pas noir » …et puis sans nous décourager nous avons continué notre quête. Grâce à la persévérance de Nicole et de Michel nous pensons avoir enfin découvert le but de notre randonnée. En fait, ce camp chinois abritait, dans des conditions extrêmement précaires, des travailleurs indochinois déportés pendant la seconde guerre mondiale. Je ne vous en dis pas plus car Yves vous racontera bientôt leur histoire sur ce blog. Il ne reste plus rien des baraquements en bois qui le composaient.

Nous avons bientôt rejoint un canal que nous avons longé pour retourner à Meyrargues.Ce canal, je ne sais pourquoi, inspira à certains (suivez mon regard) des chansons qui parlent de digue et d’une certaine Janeton qui s’en va moissonner, une jeune fille apparemment bien méritante. Au fait, existe-t-il des chansons paillardes chinoises ? Je n’ai pas très bien compris la réponse de Chunli.

Voilà une rando placée, vous l’aurez compris, sous le signe des chansons. Merci à Nicole de l’avoir organisée. Merci à Michèle et à Yves d’avoir participé à sa reconnaissance. Ne manquez pas notre prochaine rencontre, le 18 mars. Nous irons visiter une cave vinicole avec Jean-Marc. Au rendez-vous bien d’autres surprises que Nicole nous dévoilera prochainement,
Jean-Louis

samedi 3 mars 2012

Demain dimanche soleil et romantisme



Ce seront les maitres mots de cette randonnée autour du chateau de Meyrargues, rendez vous à 9h métro La Rose à Marseille ou à 10H au parking du cimetière à Meyrargues.



Notre randonnée sera facile et laissera une grande place à la pause déjeuner avec différentes activités à la clé , jeu de ballon, chants et improvisation (notre grande spécialité!!!).



Comme d'habitude chaussures confortables et pique nique dans un sac à dos.



Je te dis donc à demain.



Nicole.