vendredi 31 août 2007

souvenirs chinafi 2004 回忆




Les calanques de Cassis il y a + de 3 ans... 三年前的回忆

jeudi 30 août 2007

SORTIE CHINAFI 出游




Le dimanche 7 octobre prochain est programmée une sortie aux calanques de Cassis.
(notre but : la calanque d'En Vau, photo du haut)
十月七日周日,我们组织去如照片所示的Cassis calanques 玩。我们曾经一起去过那里,非常美丽的地中海岸风光。不去,会很遗憾的呀,所以不要忘了保留时间。如果有问题,可以在commentaire 里提问。
Des infos supplémentaires suivront.

Néanmoins réservez votre journée.


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à très bientôt, intervenez, faites vivre le blog de chinafi

merci

Nicole
晋芳

mardi 28 août 2007

LI, ordre naturel et li, esprit rituel

..........................LI : ordre naturel...... Li : Esprit rituel


Hier, dans notre petite réunion Chinafi nous avons parlé du livre d'Anne Cheng "Histoire de la pensée chinoise"
Dans son livre, Anne Cheng attire notre attention sur la connivence des deux homophones LI "ordre naturel" et li "esprit rituel"
Dans le premier sinogramme LI, "ordre naturel" nous reconnaissons la clef du Jade. Il y a dans ce caractère un résumé de la différence entre la pensée grecque et la pensée chinoise.
"Ce caractère nous enseigne qu'il y a lieu, avant de travailler le jade brut, de scruter ses veines afin de de pas risquer de le casser" I Kamenarovic. "Contrairement au sculpteur grec qui transforme le bloc de marbre pour en faire naître une statue, le lapidaire chinois fait l'expérience de la résistance du jade et emploie tout son art seulement à tirer parti du sens des strates de la matière brute pour dégager de celle ci la forme qui y préexistait et dont nul ne pouvait avoir l'idée avant de la découvrir" Léon Vandermeersch

Le second caractère li, "esprit rituel" est composé du radical des choses sacrées (clef à gauche) "auquel vient s'ajouter la représentation schématisée d'un brouet de céréales (partie haute du caractère) dans une coupe (partie basse)"
"Même s'il est permis de qualifier l'ésprit rituel de formaliste, il s'agit d'une forme qui, du moins dans l'idéal éthique confucéen, se confond totalement avec la sincérité de l'intention. Il y a accord parfait entre la beauté de la forme extérieure et celle de l'intention intérieure"

Anne Cheng signale « la connivence des deux homophones LI (ordre naturel) et li (esprit rituel), ce dernier n’étant pas une grille apposée de l’extérieur sur l’univers, mais la nervure même de l’univers qu’il s’agit de retrouver, de faire réapparaître, de révéler au sens photographique du terme. »

Or, ce n'est pas un des moindres mérites du Rêve dans le Pavillon Rouge de montrer à chaque page la superposition de cet ordre naturel et de cet ordre rituel, de montrer "cet accord parfait entre la beauté de la forme extérieure et celle de l'intention intérieure". Voir par exemple les rites que Baoyu respecte le jour de son anniversaire.
Je vous invite à consulter dans les documents partagés (l'adresse et les mots de passe ont été donnés dans l'article sur la médecine chinoise) quelques extraits du Rêve illustrant ces propos.

J'ai écris de message en pensant à ceux qui sont en train de lire le Rêve, qui sont en période d'accroche et qui se reconnaitront.

A suivre ...

Jean-Louis





vendredi 24 août 2007

Rencontre avec le professeur Fang (方老师)

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C'est à 芒市 (Mangshi) que j'ai eu le plaisir de rencontrer 方老师, le professeur Fang, qui enseigne la pratique du 葫芦丝 (Hulusi) et du 巴乌(Bawu) aux enfants et aux adolescents de Mangshi. Il m'a très cordialement invité à assister à ses cours.

Grâce au professeur Fang, j'ai pu comparer ma pratique d'autodidacte à la pratique académique et il m'a fourni beaucoup d'informations qui me permettront d'améliorer mon jeu et d'enrichir mon répertoire à condition... de beaucoup travailler !

Nous avons bien sympathisé avec Lanyu (兰雨 = pluie d'orchidée) qui me faisait travailler le Hulusi pendant que Cécile donnait des cours d'anglais à sa camarade Shuling.

Lan Yu joue aussi bien du hulusi que du bawu même si, comme le dit sa maman avec un clin d'œil malicieux, le bawu convient naturellement plus pour les garçons et le hulusi pour les filles !

Nous étions à l'audition donnée par les élèves du professeur Fang au cours de laquelle LanYu a joué au bawu l'envoûtante introduction du morceau 节日的德昂山 (Jour de fête dans la montagne DeHang).

Nous avons fêté comme il se doit, la réussite de l'audition le soir même au restaurant.

A suivre…

jeudi 23 août 2007

德宏 (Dehong)

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C'est un endroit merveilleux, situé à l'ouest du Yunnan, sur la frontière sino-birmane appellé 德宏 (Dehong). Traduit littéralement 德宏 veut dire "grande vertu". C'est une région peu touristique mais prospère (commerce de jade) et au climat doux et reposant.

Les pagodes de style birman dominent le paysage de rizières (photo) qu'il est bien agréable de parcourir à bicyclette (photo). Dans les temples, les styles birman et chinois se côtoient (photo). La végétation y est puissante à l'image de cet arbre qui a fini par enlacer une pagode (photo).

On y côtoie des minorités ethniques comme ce paysan Dai (photo) qui nous a accueilli chez lui et fait visiter 风平 (Fengping) son village (photo).

La capitale du 德宏 est la petite bourgade 芒市 (Mangshi) aux rues bordées de gracieux palmiers (photos) et au marché animé (photo).

C'est aussi le pays des paons (photo) et du 葫芦丝 (hulusi).
A suivre…

mercredi 22 août 2007

Acupuncture et médecines chinoises

Nous avons le plaisir de mettre en ligne le texte de la conférence prononcée par Feng le 7 avril 2007 ayant pour thème "Acupuncture et médecines chinoises"
Pour accéder à ce document cliquez sur le lien :
http://docs.google.com/
Identifiant : blogchinafi2@gmail.com
mot de passe : document
Vous accéderez ainsi à un espace où vous trouverez également un journal de voyage en Chine et le texte de deux autres conférences Chinafi. Pour plus de confort de lecture vous pouvez enregistrer ces documents au format Word et les imprimer.
Bonne lecture.

Jean-Louis

mardi 21 août 2007

SONDAGE 探测

Ne quitter pas le blog avant d'avoir répondu au sondage en bas de page juste avant la géolocalisation
Merci 谢谢
Nicole

mercredi 15 août 2007

Lin Daiyu et l'éphémère

De tous temps et sous tous les cieux, les fleurs ont été le symbole de l’éphémère.

Il existait, en Chine, un jour des offrandes d’Adieu aux Fleurs.
« Le lendemain se trouvait être le vingt-sixième jour de la quatrième lune. D’après le calendrier, c’était à une heure de l’après midi que commençait le nycthémère de la fête dite des Céréales à Barbes. Or une antique tradition veut que les offrandes d’adieu soient, ce jour-là laites à la Divinité des Floraisons, parce que cette fête ne précède que de quinze jours celle du solstice d’été, époque où toutes les floraisons sont flétries…
Les Demoiselles s’étant toutes appliquées à confectionner, au moyen de branches de saules et de pétales, des palanquins et des montures, ou des étendards et bannières taillées dans de la soie, du brocart, de la gaze ou du crépon, allèrent de tous côtés en suspendre, par des cordons versicolores, au faîte des arbustes et aux rameaux fleuris. De sorte que le parc fut bientôt empli de banderoles brodées flottant au vent, parmi le déploiement des ramures en fleurs. »

Mais Daiyu (Lin meimei) un peu à l’écart pleure sur les fleurs, sur elle et sur son amour.

Qu’on me permette de rapprocher ce beau passage du Rêve d’une strophe des "Passantes" peu connue empreinte d'une même mélancolie :
« A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal ».

Jean-Louis

Flower burying song - Hong Lou Meng 紅樓夢 Dream of red chamber

Daiyu pleure sur les fleurs, sur elle et sur son amour

samedi 11 août 2007

POUR LES VISITEURS QUI DISENT DE RIEN AVOIR A DIRE!

Pourquoi ne pas laisser une trace de votre passage en disant bonjour et en laissant votre nom ou votre pseudo?
vous êtes nombreux à passer sur le blog et bien sur comme moi vous n'avez pas toujours envie de mettre un commentaire, alors, inscrivez vous simplement, rien de plus facile cliquez sur "autre" en mettant un nom ou sur "anonyme" et simplement dites nous bonjour!! ...et si vous en avez envie dites nous de quel endroit de la planète vous vous connectez .

merci à vous tous

jeudi 9 août 2007

Cao Xueqin, Proust, Brassens

On pourrait faire de nombreux rapprochements entre "Le Rêve dans le Pavillon Rouge" et "La Recherche du Temps Perdu".
Deux petit fils (Boayu dans "le Rêve", le Narrateur dans "la Recherche") choyés par leurs grand-mère, entourés de jeunes filles en fleurs et portant sur elles le même regard et partageant le même sentiment de l'éphémère, du temps qui passe.
Ce sentiment de l'éphémère on le retrouve dans scène étonnement proche dans les deux livres.
Les deux héros qui sont des citadins rencontrent, alors qu'ils ont quitté la ville, deux jeunes campagnardes et sont pareillement fascinés par elles. La rencontre est bien sûr fugitive et va leur laisser un même déchirement.
Je ne peux dans le cadre de ce message que citer de courts extraits (plus tard peut-être nous développerons cette comparaison dans le blog).


Dans la Recherche le narrateur va rejoindre en train sa grand-mère à Balbec.
« Le train s’arrêta à une petite gare entre deux montagnes. Si un être peut être le produit d’un sol dont on goûte en lui le charme particulier… ce devait être la grande fille que je vis sortir de cette maison et, sur le sentier qu’illuminait obliquement le soleil levant, venir vers la gare en portant une jatte de lait. .. Elle longea les wagons, offrant du lait à quelques voyageurs réveillés. Empourprés des reflets du matin, son visage était plus rose que le ciel. Je ressentis devant elle ce désir de vivre qui renaît en nous chaque fois que nous prenons de nouveau conscience de la beauté et du bonheur…
La vie m’aurait paru délicieuse si seulement j’avais pu, heure par heure, la passer avec elle…Elle m’aurait initié aux charmes de la vie rustique et des premières heures du jour. Je lui fis signe qu’elle vint me donner du café au lait. J’avais besoin d’être remarqué d’elle. Elle ne me vit pas, je l’appelai. Elle revint sur ses pas…Elle posa sur moi son regard perçant, mais comme les employés fermaient les portières, le train se mit en marche ; je la vis quitter la gare et rejoindre le sentier, il faisait grand jour maintenant : je m’éloignais de l’aurore. ..Cette belle fille que j’apercevais encore, tandis que le train accélérait sa marche, c’était comme une partie d’une vie autre que je connaissais, séparé d’elle par un liseré, et où les sensations qu’éveillaient les objets n’étaient plus les mêmes et d’où sortir maintenant eût été comme mourir à moi-même. »


Mêmes sentiments éprouvés par Jade Magique dans une scène où il fait également la rencontre d’une jeune paysanne.
A l’occasion des funérailles de la jeune dame Qin, le cortège fait halte dans une ferme. Avec son ami Qin Cloche d’Or,
« il s’introduisit dans une chambre, aperçut un rouet dressé sur un lit de brique, et s’ébahit de plus belle de la bizarre singularité de ce nouvel objet…Il venait de grimper sur le lit de brique pour manier le rouet, lorsque entra une jeune campagnarde, dans sa dix-septième ou dix-huitième année, qui lui cria : « N’allez pas me le gâter ! ».
Tous les valets se précipitèrent sur elles, en la gourmandant à grands cris. Mais le frérot Jade lâcha le rouet et expliqua :
« C’est que je n’en avais jamais vu. J’essayais de le manœuvrer.
- Comment sauriez-vous le faire ? répondit la fille. Ecartez-vous de là et laissez-moi le faire tourner, je vais vous montrer. »
… Il voulait lui parler, quand se fit brusquement entendre, à côté, la voix d’une vieille femme qui criait : « Petite Deuxième-née, viens vite par ici ! »
Sur quoi, la jeune campagnarde abandonna le rouet et, d’un seul élan s’esquiva.
Le frérot Jade demeurait mornement désenchanté… »
Mais vient le moment de quitter la ferme. L’intendant a fait remettre aux fermières un paquet de sapèques à titre de gratification.
« Elles s’empressèrent aussitôt de venir s’acquitter des salutations de remerciement…Le frérot Jade eut beau les considérer toutes très attentivement, il ne vit pas trace de la jeune fileuse. »
Mais la voiture n’avait encore fait qu’un petit bout de chemin,
« lorsqu’il l’aperçut tout à coup, debout, à l’entrée du village, portant dans ses bras un marmot, accompagnée de deux fillettes, et les yeux tournés vers lui. Irrésistiblement ému, mais enfermé dans la voiture, il ne pu mieux faire que lui lancer, du coin de l’œil, un regard chargé de tendresse. Et, quand il se retourna presque aussitôt, mais emporté par le vent, à la vitesse de l’éclair, il n’en restait aucun vestige. »

Bien des années plus tard, Georges Brassens et Antoine Pol, écrivaient "Les Passantes" que je vous invite à écouter en lisant ces deux chefs d'oeuvre.
Jean-Louis

Georges Brassens - Les passantes

Brassens Le Forestier Antoine Pol

mercredi 8 août 2007

Mei Mei Lin : Le rêve dans le Pavillon Rouge

« Sans aucun égard à la rosée qui refroidissait sur la mousse, au vent qui fraîchissait dans les sentiers fleuris, seule, debout au coin du mur, dans l’ombre des floraisons, le cœur affligé de poignante tristesse, elle se prit à sangloter.
Or telles étaient les grâces et la beauté de cette soeurette, en son temps nonpareille au monde, qu’au premier de ses sanglots, qui l’eut cru, tous les oiseaux, jusqu’aux corbeaux qui, pour la nuit, s’étaient perchés sur les branches des saules ou sur les rameaux du voisinage, s’enfuirent, au loin, dans un grand bruit d’ailes, pour ne plus l’entendre pleurer. »

« Elle défit les vestiges de sa parure…Elle se tint longtemps adossée à la longue balustrade de son lit, les mains croisées sur les genoux, les yeux embués de larmes, comme sculptée dans le bois ou pétrie dans l’argile. »

R�ve dans le Pavillon Rouge




R�ve dans le Pavillon Rouge

lundi 6 août 2007

Enfants Chine 2004

Quelques photos prises dans le Sud-Ouest de la Chine en Mars 2004
Jean-Louis

Enfants

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jeudi 2 août 2007

Amélie

Suite à la demande de Nicole (voir le commentaire qu'elle a fait suite à la publication de mon journal) voici Amélie, l'institutrice au nez inca (1ère photo)
Ne lui trouvez vous pas une petite ressemblance avec Amélie POULAIN ?
J'en ai profité pour ajouter quelques nouvelles photos
Jean-Louis

Voyage dans les minorités du Sud Ouest de la Chine 2

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